III. Nachrichten in nichthebräischen Schriften.

[567] 1. An die Spitze verdient die Relation Salomon Maimons gestellt zu werden, der einige Zeit in den chaßidäischen Konventikeln zugebracht hat, angeregt durch die Schwärmerei eines Mitgliedes, welches ihn angeworben hatte. (Maimons Selbstbiographie I, S. 217). Der erste Stifter war damals bereits gestorben, als Maimon sich den Chaßidäern anschließen wollte; er kannte nur dessen Nachfolger (S. 231): »Ich beschloß daher eine Reise nach M. zu unternehmen, wo sich der hohe Obere B. befand.« Es ist kein Zweifel, daß hier von Beer in Mizricz, Beschts Nachfolger, die Rede ist. Wir haben durch Maimons Relation eine treue Charakteristik des zweiten chaßidäischen Oberhauptes und des Treibens dieser Sekte.

2. Jacques Calmanson, Essai sur l'état actuel des Juifs de Pologne et leur perfectibilité, Warschau 1796. Der Verf., ein aufgeklärter Jude, machte Vorschläge zur Hebung der Juden in dem Teil von Polen, welcher zu Preußen geschlagen worden war (Südpreußen). Er widmete seine Schrift dem Oberpräsidenten Grafen von Hoym. Aufs Detail eingehend schildert er auch die chaßidäische Sekte.

De la Secte Chaside (Zélateurs-Piétistes).

Cette Secte particulière à la Pologne, n'y est guères connue que depuis une vingtaine d'années. Elle prit naissance à Miedzyboz en Podolie, et doit son origine à un Rabin fanatique, qui abusant de la crédulité du peuple toujours ignorant, toujours épris du merveilleux, eut l'art de se faire passer pour prophète. Il prétendait guérir toutes les' maladies par la Cabale. Cette nouveauté singulière fit illusion d'abord; la populace, qu'un rien attire et qu'un rien rebute, s'empressa de venir chercher la santé dans la chaumière du fanatique; elle n'y trouva que l'erreur, et cependant le nombre de ces disciples augmenta considérablement.

Cette Secte, qui se soutient encore, rejette l'étude des Loix, affecte une ignorance que jadis on reprochait comme un vice aux membres qui la composent et dont aujourd'hui elle a fait une vertu, ne connait qu'une étude, celle de la Cabala, dont pourtant elle ignore et les calculs et les résultats; recommande la vie contemplative comme la seule, pour laquelle l'homme soit fait, joue en public un désintéressement, qu'elle est bien éloignée de professer dans le particulier. Tous leurs biens sont en commun et presque toujours à la disposition de leurs Chefs, dont ils se sont formés la plus haute idée, et qu'ils honorent même du titre plus fastueux que fondé, d'infaillibles. .... A ce double égard on est forcé d'admirer l'adresse, avec laquelle ils savent mettre à profit l'enthousiasme inconséquent des dupes, qu'ils ont séduits. Mais d'un autre coté on doit plaindre la simplicité, la bonhommie de ces hommes ignorants et crédules, qui croyent servir la cause de leur Dieu par ces actes de démence, tandis qu'ils ne servent réellement que les caprices de quelques faux zélateurs, dans desquelles ils ne trouveront jamais que des despotes.

[567] Il est à désirer, sans doute, que le Gouvernement prenne des mesures promptes et efficaces, pour s'opposer au progrès d'une Secte dangereuse à raison de ses principes, plus dangereuse encore par les résultats, qu'elle produit; d'une Secte, qui se répand avec plus de rapidité que ne semblaient le présager ses faibles commencements, et qui infecte déjà de son poison destructeur presque toutes les Synagogues. Que n'auront point à craindre de ses fureurs, je ne dirai pas seulement le Peuple juif, mais aussi l'Etat et le Gouvernement lui-même, si l'on ne met point un terme aux accès de délire de ces enthousiastes, dont le fanatisme est d'autant plus rédoutable qu'ils se livrent de bonne foi à l'erreur et que, se croyant réunis sous les étendards de la Réligion, ils mettent au rang de leur premiers devoirs, le soin de consolider et d'étendre ces dogmes impies et funestes!

3. Israel Löbel, Glaubwürdige Nachrichten von einer neuen und zahlreichen Sekte unter den Juden in Poleu und Litauen, die sich Chaßidim nennt, und ihren die Menschheit empörenden Grundsätzen und Lehren, Frankfurt a.O. 1799. Verfasser nennt sich Unterrabbiner von Nowo-Grodek in Litauen; er war aber nur ein wandernder Prediger (דיגמ). [Nach dem Titelblatt der hebräischen Schriften war er Rabbiner in Mohilew und später דיגמ in Nowo-Grodek].

Die Quelle II, 3, S. 18 nennt ihn קיצולסמ לארשי 'ר und rühmt seinen Eifer gegen die Chaßidäer, wodurch er fast zum Märtyrer geworden wäre. Israel Löbel schrieb mit sehr großer Leidenschaftlichkeit gegen die Sekte, weil sein Bruder in deren Netz eingefangen worden war und er dadurch viele Händel mit ihnen hatte. Man darf ihm daher nicht alles aufs Wort glauben. Seiner Schrift wurde die Ehre zuteil, von vielen als Hauptquelle benutzt zu werden. Sie wurde nämlich in der Zeitschrift Sulamit abgedruckt (Jahrg. 1807). Daraus übersetzte sie Grégoire in seiner Histoire des sectes réligieuses (III, p. 322 ff.) Les détails, qu'on va lire, sont extrait d'une notice, publiée en 1799, à Francfort, par Israel Lœbel. ... Cette notice a été réimprimée, en 1807, dans la Sulamith. Daraus hat auch zum Teil Peter Beer geschöpft. Wunderlich ist es, daß Jost in seiner ältesten Geschichte (Bd. IX, S. 44) eine und dieselbe Quelle als drei verschiedene bezeichnet. In der Note zitiert er: »Peter Beer, Gesch. der jüd. Sekten; II. Grégoire, hist. des sectes rélig. Beide haben aus guten, doch nur sparsamen Quellen ihre Nachrichten, vgl. Israel Loebel, Nachrichten von den Chaßidim«, – Loebel hat auch zwei hebräische Schriften gegen die Chaßidäer gerichtet דגנ חוכיו השדחה הנומאה und תודיסח תודמ, Warschau 1798. Aus Vergleichung mit anderen Quellen ergibt sich, daß er in faktischen Punkten nicht sehr zuverlässig ist8.

[568] Weder Peter Beer, noch Jost, noch ihr Vordermann Loebel haben die Genesis dieser Sekte richtig angegeben. Sie haben sie aus der Anschauung ihrer Zeit geschildert, als sie bereits durch Zuwachs vieler Mitglieder depraviert war, und haben die Entwicklungsmomente nicht beachtet. Es gilt zunächst, die sogenannten Oberen oder ersten Stifter kennen zu lernen und die Chronologie zu fixieren.


Quelle:
Geschichte der Juden von den ältesten Zeiten bis auf die Gegenwart. Leipzig [1900], Band 11, S. 567-569.
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