Anmerkung zum zweiten Liede

[199] Die Sage von der Gründung der Stadt Parga erzählt Pouqueville (Voyage dans la Grèce. Tome I. p. 494) aus neugriechischen Quellen, wie folgt:

La vieille Parga (Palaio Parga) existait longtemps avant la prise de Constantinople par les Mahométans. Mais lorsque ces barbares ayant envahi la capitale de l'empire d'Orient, s'étendirent dans les provinces qu'ils couvraient de ruines et de carnage, les prêtres de Parga, qui prévoyaient une catastrophe inévitable, songèrent à préparer aux habitants un dernier asyle voisin de la mer, dans lequel ils pouvaient se défendre ou fuir dans une terre hospitalière, en cas d'attaquer et de revers. Il était difficile d'engager un peuple attaché à ses foyers à les quitter; des considérations ordinaires auraient été peu déterminantes; ils firent parler le Ciel. Un chévrier découvrit dans une caverne du cap Chimarium une image de la Sainte Vierge, qu'on fit transporter en cérémonie au bourg de Parga. Malgré les hommages qu'on lui rendait, comme elle retournait d'elle-même dans son antre, il fallut se décider à l'y suivre; et ce fut autour de ce palladium miraculeux que s'éleva la nouvelle Parga.

Quelle:
Wilhelm Müller: Gedichte. Berlin 1906, S. 199.
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