I. Briefwechsel mit Thomson.

1. Thomson an Beethoven (S. 94).

(Auf der Rückseite von Thomsons Hand: »Copie. Lettre de G. T. à Louis van Beethoven inclosing 43 Welsh and Irish airs, and requesting him to compose ritornellos and accompts to them, and making him an offer for 3Quintettos and for 3 Sonatas, 25. Sept. 1809. Two copies sent; one through the house of Coutts & Co. – the other through Mr. Broughton Sec. y of States Office. Beethoven's answer within.«)


»Edinburgh,

25. Septembre 1809.


Monsieur,


Ci-inclus je vous envoye 43 petits airs, pour lesquels je vous prie de composer aussitôt que possible des Ritornelles et des Accompagniments pour le Pianoforte ou la Harpe pedale, comme aussi pour le Violon et le Violoncello. Les 21 premiers de ces airs ont été envoyés, il y a près de trois ans, mais j'ignore encore, si vous les avez reçu; c'est pourquoi je vous envoie une copie correcte dans l'espérance que vous composerez des Ritornelles et des Accompagniments si vous ne les avez déjà composé. En les attendant depuis si longtemps j'ai souffert le plus grand inconvenient – si vous aurez la bonté de composer des Ritornelles et des Accompagniments pour tous les 43 airs, et que vous les remettiez entre les mains de Messieurs Fries dans trois mois, à compter de la reception de celle-ci, je consens par le present que ces Messieurs vous payent alors cent ducats de Vienne en especes, ou cinquante livres Sterling.

Et si vous ne trouvez pas les cent ducats une considération suffisante, je veux même y ajouter quelques ducats de plus. Il faudra en fournir deux ou trois copies pour être expediées par diverses routes.

Si vous voulez bien composer Trois Quintettos concertantes, deux pour deux-Violons, Alto, Flauto et Violoncello, et un pour deux Altos sans Flaute: (et si vous l'approuvez une partie ad libitum pour le Basson ou pour le Grand Basse.) – Et Trois Sonates pour le Pianoforte [591] avec un accompagniment pour le Violon, et que vous vouliez envoyer le manuscript de ces six pièces à moi, ou à quelqu'un des Banquiers de ce pays, je payerai en les recevant ici, cent vingt ducats de Vienne en especes ou soixante livres Sterling, c'est à dire, vingt ducats de plus que vous m'avez demandé dans la dernière de vos lettres, que j'ai reçues. Cet offre est fait plutôt pour complaire à mon gout et à ma predilection pour votre musique que dans l'espérance de profiter par la publication. Et je vous permettrai de publier les dites six pieces hors des Isles Brittanniques, mais à une époque qui sera fixée par moi, et dont vous serez averti des que je reçois la musique – bien entendre pourtant qu'il vous sera expressement defendu de les publier ou de permettre à qui que ce soit de les publier, avant la date que j'aurai fixée. – Je souhaiterais que ces six pieces fussent aussi faciles que le peuvent admettre l'elevation et l'originalité qui caracterisent votre composition: il ne faut nullement sacrifier ces qualités à aucune consideration; et je vous laisse en liberté de composer dans le style et la manière qui plait le mieux à votre gout.

Encore je vous supplie avec instance de ne plus differer de composer dans votre style charmant les Ritornelles et les Accompagnements pour les airs. Et je me permets la liberté de prier que la composition de l'accompagnement pour le Piano soit la plus simple et facile à jouer, parceque nos jeunes demoiselles en chantant nos airs nationaux n'aiment pas et ne savent guère executer un accompagnement difficile.

Ayez la bonté de me favoriser d'une lettre en duplicato des que vous recevrez celle-ci, afin que je ne reste plus longtemps dans l'incertitude. Il sera necessaire de m'y informer precisement si vous voulez bien composer les Ritornelles et les Accompagnements; ou s'il faut m'addresser à un autre compositeur.


J'ai l'honneur etc.

(gez.) George Thomson


Die folgenden acht Briefe sind von Beethoven an Thomson gerichtet.


2.

»Vienne le 23. Novembre

1809.


Monsieur!


Je composerai des Ritornelles pour les 43 petits Airs, mais je demande encore 10 livres sterling ou 20 ducats de Vienne en especes, que vous m'avez offert, ainsi au lieu de cinquante livres sterling ou cent ducats de Vienne en especes, je demande 60 livres sterling ou 120 ducats de Vienne en especesCette travail est outre cela une chose, qui ne fait pas grand plaisir à l'Artiste, mais pourtant je serai toujours prêt de vous en consentir, sachant qu'il y a quelque chose utile pour le commerce. – Quant à les Quintuors et les trois Sonates, je trouve l'honorar trop petit pour moi – je vous en demande la [592] somme de 120 c'est à dire cent vingt livres sterling ou deux cents quarante ducats de Vienne en especes, vous m'avez offert 60 livres sterling et c'est impossible pour moi de vous satisfaire pour un tel honorar – nous vivons ici dans un tems ou tous les choses s'exigent à un terrible prix, presque on paye ici trois fois si cher comme avantmais si vous consentiez la somme que je demande, je vous servirai avec plaisir. – Je crois quant à la publication de ces Oeuvres ici en Allemagne, je me voulais engager de ne les publier plutôt, qu'après sept ou huit mois, quand vous trouverez ce tems suffisant pour vous. –Quant a Contre Basse ou Basson je voudrais que vous me laissez libre, peut-être que je trouverai encore quelque chose plus agréable pour vousaussi on pouvait aussi choisir avec la flute un Basson ou quelques autres instrumens à vent et faire seulement le 3me Quintuor pour deux Violons, deux Viola, Violoncelle, comme le genre sera par ce la plus pur – Enfin soyez assurés Monsieur que vous traitez avec un vrai Artiste qui aime d'être honorablement payé, mais qui pourtant aime encore plus sa gloire et aussi la gloire de l'Artet qui n'est jamais content de soi même et se tache d'aller toujours plus loin et de faire de progrès encore plus grandes dans son Art. –

Quant aux chansons je les ai déjà commencé et je donnera envers huit jours à Friesdonnez moi donc bientôt une reponse, Monsieur , et recevez ici la considération particulière


de

votre

serviteur

Louis van Beethoven.


Une autre fois je vous prie aussi de

m'envoyer les paroles des Chansons,

comme il est bien necessaire de les

avoir pour donner la vrai expres-

sionici on me les traduira


3.

»Vienne le 17. Juillet 1810.


Monsieur!


Voilà, Monsieur, les airs écossais dont j'ai composé la plus grande partie con amore, voulant donner une marque de mon estime à la nation Ecossaise et Anglaise en cultivant leurs chants nationaux. – Pour ce qui regarde les répétitions dans les airs que j'ai composés à deux parties, vous n'avez qu'à les omettre à votre gré, et à faire les airs senza replica. – Comme j'ignorais, si l'un ou l'autre de ces airs avoit plusieurs couplets ou non, il m'a fallu les composer de manière qu'on pût les répeter au besoin, ainsi c'est à vous d'arranger la chose, et de laisser les répétitions dans les airs qui n'en n'ont qu'un seul. – Je voudrais bien avoir les paroles de ces airs écossais [sic], pour en faire usage en Allemagne dès que vous les aurez publié en EcosseVous pourriez même me les faire parvenir dès à présent; je les ferai traduire, et j'attendrais la nouvelle de la publication faite en Ecosse. – –

[593] Je vous prirois de m'envoyer les paroles notées sur la simple mélodie. –

Quant aux trois quintors et trois sonates, j'accepte votre proposition, et j'espère qu'ils seront à votre entière satisfaction. Vous pourrez me faire payer les cent vingt livres sterling ou les deux cent quarante ducats en espèce en deux termes, moitié, lorsque je delivrerai les trois quintors, l'autre moitié lorsque je delivrerai les 3 sonates aut vice versa

A l'égard des airs avec paroles anglaises, je les ferai a très bas prix, pour vous temoigner, que je suis porté à vous servir, c'est pourquoi je ne demande que vingt livres sterling, ou quarante ducats en espèce pour ces airsje ne pourrois les composer à moindre prix sans perdre, car on me donne ici d'avantage pour douze airs avec paroles allemandes, qui ne me font point de difficulté par la langue, au lieu qu'il me faut faire traduire les paroles angloises, faire des observations sur la prononciation, et qu'avec tout cela je suis toujours gêné –

Par ce qui regarde enfin le terme après lequel je pourrais disposer de ces ouvrages en Allemagne, je crois que six mois pour les quintors et les sonates, et trois mois pour les airs à compter du jour ou vous les aurez publiés en Ecosse suffiraient.

Je vous prie cependant de m'écrire là dessus

Agreez, Monsieur, les assurances de la plus parfaite considération avec laquelle j'ai l'honneur d'être,


Monsieur

Votre très-obéissant

serviteur

Louis van Beethoven


»P. S. Je ne veux pas manquer de

vous avertir que je viens de toucher

la somme de cent cinquante ducats

pour cinquante trois airs Ecossais

chez le banquier Fries.

Plusieurs de mes simphonies sont

arrangées en quatuors ou quintuors,

si ces pièces arrangées vous con-

viennent, je m'empresserais de vous

les envoyer – – –

NB. quand [sic] on prend l'ultima

volta dans les airs écossais, on

laisse 123 etc. volta c'est à dire,

on ne sonne pas toute la mesure de

123 etc. volta, si ce n'est pas

assez clair pour votre pays, il faut

que vous faites à un autre manière


4. (nur von Beethoven unterzeichnet)

[594] Messieurs Thomas Coutts et Co pour Mr. G. Thomas d'Edinbourg.

Strand

Londres

Vienne le 20. Juillet 1811.


Monsieur


Comme les trois exemplares de ces cinquante- trois chansons ecossaises que j'ai vous envoyé il y a longtemps, se sont perdu et avec eux la composition originale de ma propre main, j'étois forcé de completer mes premières idées qui me restoient encore dans un manuscrit, et de faire pour ainsi dire la même composition deux foix. L'Etat de nos finances a influence sur tous les artistes et ils manquait pour quelque temps tous les moyens de les contenter; mais à present ou l'ancient ordre est rétabli, j'ai trouvé un copiste raisonnable et invariable et je suis en Etat de pouvoir servir plus promptement.

A l'égard de ces cinquante trois chansons Ecossaises il est à observer, que j'ai donné dans ma composition à peu près à chaque chanson deux parties croyant que chaque chanson consistait en deux parties, mais il dépendra de vous, de vous en servir ou non; il est ad libitum

Il sera superflu de vous parler de


1. Briefwechsel mit Thomson

d. s.; mais ou vous trouverez prima et alors seconda volta vous pourez rayer la mésure de prima volta et commencer de suite avec la mesure de seconda volta. Dans les cas ou on trouve 1. 2. 3.volta et l'ultima volta ou il fine


1. Briefwechsel mit Thomson

on est obligé d'executer seulement la mesure ou plusieurs mesures de


1. Briefwechsel mit Thomson

quand on retourne à dal segno, ou quand on vent commencer de nouveau. En cas contraire si on veut continuer sans commencer de nouveau on peut se dispenser de la mesure


1. Briefwechsel mit Thomson

et on prend d'abord la mesure de l'ultima volta ou noté


1. Briefwechsel mit Thomson

J'espère que ces détails suffiront pour vous éclairer de ma composition et que vous l'accueillerez.

Je vous prie d'ajouter dans l'avenir toujours le texte, sans cela on est hors d'état de satisfaire aux connaisseurs et de composer un accompagnement digne d'une bonne poesie. Vous avez tort de m'exprimer votre méfiance; et je sais de respecter ma parole d'honneur et je vous assure, que je ne confierai pas à personne une de mes compositions jusqu'à que le temps convenu sera échu.

Je reviens encore une fois sur votre lettre du 17Sept 1810. malgré que la réponse en est partie tout de suite après sa recette. A l'égard de l'offre de cent ducats en or pour les trois sonates je vous déclare que je les accepterai pour vous plaire et je suis aussi prêt de vous composer trois quintettes pour Cent Ducats en or; mais quant aux douze chansons avec le texte en Anglois le prix fixe en est de 60 Ducats en or.x Pour le Cantate sur la bataille dans la mer

xpour quatre chansons le prix est de 25 Ducats.

[595] Baltique1 je demande 50 Ducate: mais à condition que le texte original n'est pas invective contre les Danois, dans le cas contraire je ne puis m'en occuper.

Pour l'avenir il me sera agreable de travailler pour vous; mais à l'égard de la crise malheureuse dans laquelle nous vivons et à l'égard des grandes pertes que j'ai déjà soufferte par ma confiance envers vos concitoyens il est une condition essentielle, qu'il vous plaise de donner ordre à la maison de Fries et Compagnie d'accepter mes compositions pour vous contre payement content, sans cela il me sera impossible de satisfaire à vos commissions.

J'attends de vous que vous fixerez l'Epoque à laquelle il vous plaira de publier mes compositions et que vous m'en avertirez pour que je puisse après le terme échu les faire imprimer et ainsi rendre compte au public du continent de mes occupations dans la partie dont je m'occupe.

Je ne manquerai pas de vous communiquer sous peu mes symphonies arrangées, et je m'occuperai avec plasir d'une composition d'une oratoire, si le texte en sera noble et distingué et si l'honoraire de 600 Ducats en or vous conviendra. Les Derniers cinq chansons écossaises vous recevrez sous peu par la maison de Fries.

En attendant Votre réponse je vous prie d'être assuré de ma plus haute considération avec laquelle j'ai l'honneur d'être


Votre tres humble et très obéissant

Serviteur

Louis van Beethoven.


5. (nur von Beethoven unterzeichnet)

Vienne le 29. Febr. 1812.


Monsieur!


En m'assurant que vous ne me refuserez pas de me faire paver chez Messieurs Fries et Comp. an lieu de 3 ⌗ en or 4 ⌗ en or pour chaque chanson, j'ai rendu les 9 chansons a susdites Messieurs, j'aurais ainsi encore 9 ⌗ en or a recevoir.

Haydn même m'assuré qu'il a aussi reçu pour chaque chanson 4⌗ en or et pourtant il n'ecrivit que pour le clavecin et un violon tout seul sans ritournelles et violoncelle. Quant à monsieur Kozeluch, qui vous livre chaque chanson avec accompagnement pour 2 ⌗je vous félicite beaucoup et aussi aux éditeurs anglois et ecossois quand ils en goûtent. Moi je m'estime encore une fois plus supérieur en ce genre que Monsieur Kozeluch (:Miserabilis:) et j'espère croyant que vous possedez quelque distinction, laquelle vous mette en état de me rendre justice.

Je n'ai pas encore reçu la réponse à ma lettre dernière, et je souhaite de savoir a quoi que je suis avec vous. Vous auriez déjà [596] long temps les 3 Sonates pour 100 ⌗ en or et les 3 Quintettes pour la même somme, mais je ne peux rien risquer en cette affaire et il faut que je reçoive les sommes fixées des Messrs Fries en presentant les exemplaires.

A ce qui regard les 12 chansons, avec le texte angloise le honoraire est 70 ⌗ en or. Pour la Cantate contenant la bataille dans la mer Baltique 60 ⌗en or, pour l'Oratoire je demande 600 ⌗ en or, mais il est nécessaire, que le texte soit singulièrement bien fait. Je vous prie instamment d'adjoindre toujours le texte aux chansons ecossaises. Je ne comprends pas comme vous qui êtes connaisseur ne pouvez comprendre, que je produirais des compositions tout à fait autre, si j'aurai le texte à la main, et les chansons ne peuvent jamais devenir des produits parfaits, si vous ne m'envoyez pas le texte et vous m'obligerez à la fin de refuser vos ordres ultérieurs.

Puis je voudrais savoir si je peux faire la violine et le violoncelle obligé, de sorte que les deux instruments ne peuvent jamais être omis, ou de manière presente, que le Clavecin fait un ensemble pour soi-même; alors notez-moi à chaque chanson s'il ya plusieurs versettes et combien? S'il ya des répétitions 1. Briefwechsel mit Thomson qui sont quelquefois très mal noté par ces deux ∥ lignes.

Je vous prie de répondre bientôt car je retiens plusieurs compositions à cause de vous. Je souhaite aussi de recevoir les 9 ⌗ en or, pour les chansons ecossaises, nous avons besoin d'or ici, car notre empire n'est rien qu'une source de papier à présent, et moi sur tout, car je quitterai peut-être ce pays ici et je me rendrai en Angleterre et puis à Edinbourg en Ecosse, ou je me réjouis de faire votre connaissance en personne. Je suis avec l'estime le plus parfait


Monsieur

Votre très humble serviteur

Louis van Beethoven.


6.

Vienne le 19 Février 1813.


Monsieur George Thomson à Edinbourg.


J'ai reçu vos trois chères lettres du 5 Août, 30Oct. et 21 Dec. a: p:; j'ai remarqué avec bien du plaisir que les 62 airs, que j'ai composé pour vous, vous sont enfin parvenus, et que vous en êtes satisfait, à l'exception de 9 que vous me marquez et dont vous voulez que je change les ritournelles et les accompagnements. Je suis fâché de ne pas pouvoir vous y complaire. Je ne suis pas accoutumé de retoucher mes compositions. Je ne l'ai jamais fait, pénètré de la vérité que tout changement partiel altère le caractère de la composition. Il me fait de la peine que vous y perdez, mais vous ne sauriez m'en imputer la faute, puisque c'est à vous me faire mieux connaître le goût de votre pays et le peu de facilité de vos éxecuteurs. Maintenant muni de vos renseignements je les ai composè tout de nouveau [597] et comme j'espère de sorte qu'ils répondront à votre attente. Croyezmoi, que c'est avec une grande répugnance, que je me suis résolu de mettre à gêne mes idées et que je ne m'y serais jamais prêté, si je n'avais réfléchi que comme vous ne voulez admettre dans votre collection que de mes compositions mon refus y pourrait causer un manque et fruster par conséquence le beaucoup de peine et de dépenses que vous avez employé pour obtenir une oeuvre complete. J'ai donc remis ces 9 airs à Mrs. Fries et Ce avec les autres 21 et j'en ai touché le montant de 90 ⌗ à raison de 3 ⌗ par pièce.

J'ai fait faire trois exemplaires que Mrs Fries et Cie expédieront aux adresses prescrites, l'exemplaire que vous recevrez par la voie de Paris est celui que je trouve le plus correct et le propre à être imprimé parce que dans cet exemplaire les notes sont le plus exactement arrangées.

La plus part des abreviatures n'est pas applicable dans l'imprimerie, il faudrait donc mettre au lieu de


1. Briefwechsel mit Thomson

au lieu de


1. Briefwechsel mit Thomson

1. Briefwechsel mit Thomson

etc. etc., au lieu de simile il faut toujours mettre les notes.

Le trio en


1. Briefwechsel mit Thomson

No. 9, des derniers 10 Airs peut être chanté avec la Basse ou le Baritono, mais en ce cas la basse ne chante pas. ÷ J'y ai ajouté encore une Basse pour qu'il puisse être chanté en quatuor. La taille Basse doit être imprimé dans la clef de Taille comme vous apprendrez par la feuille y jointe. J'ai composé deux fois le No. 10,des derniers 10 Airs. Vous pouvez insérer dans votre collection lequel de deux vous plaira le plus.

Les deux derniers airs dans votre lettre du 21.Dec. m'ont beaucoup plût. C'est pourquoi je les ai composé con amore surtout l'autre de ces deux. Vous l'avez écrit en


1. Briefwechsel mit Thomson

mais comme ce ton m'a paru peu naturel et si peu analogue à l'inscription Amoroso, qu'au contraire il le changerait en Barbaresco, je l'ai traité dans le ton lui convenant.

Si à l'Avenir entre les airs que vous serez dans le cas de m'envoyer pour être composé il y avait des Andantino, je vous prierais de me notifier si cet Andantino est entendu plus lent ou plus vite que l'Andante, puisque ce terme comme beaucoup d'autres dans la musique est d'une signification si incertaine, que main te fois Andantino s'approche du Allegro et mainte fois autre est joué presque comme adagio.

Pour le reste j'approuve fort votre intention de faire adopter les Poésies aux airs, puisque le Poete peut appuyer par le rythme des Vers sur quelques endroits que j'ai élevé dans les ritornelles. p: e: dans l'unedes derniers, ou j'ai employé les notes de la Mélodie


1. Briefwechsel mit Thomson

au ritornel.

[598] Le Prix que vous dites avoir payé à Haydn est très modéré; mais observe que Haydn n'a composé ni ritournelles, ni cadences à l'ouverture, ni duos et Trios, ni accompagnements de violoncelle2. On ne peut donc quant au travail pas du tout paralelliser ses airs aux miens. Pour montrer cependant combien j'aime à composer pour vous je veux harmoniser les 40 airs mentionés dans votre lettre à 140 ⌗ en bloc. Si cela vous convient, il vous plaira de remettre les mélodies à Mrs Fries et Co le plus tôt possible. Aussi je suis prêt à composer les 12 Canzonettes et ne vous en demande que 50 ⌗. Pour 3 Sonates avec accompagnement de Violon vous me payerez seulement 100 ⌗. J'y prendrais seulement pour chaque de ces 3 Sonates un theme caractéristique national ou Autrichien, ou Ecossais ou Hongrois; ou si vous souhaitez d'autres, celui qu'il vous plaira de me notifier.

Les Cours des postes êtant tout à fait ouvert maintenant de sorte que les lettres de Londres arrivent en 30 jours, vous pouvez me répondre bientôt sur tous ces objets, en quelle attente je suis avec beaucoup d'estime, Monsieur,


Votre très obeis. Serviteur

Louis van Beethoven.


7. (nur Adresse und Unterschrift eigenhändig)

Für Herrn Thomson in Edinburg (in Schottland)


Stimatmo Signore!


A cagione delle tante mie occupazioni non posso che tardo far risposta alla pregiatissima di Lei lettera; Mille ringraziamenti all' autore del sonetto dove mi onora in si bella maniera di lodi non meritate. Le transmetto un piccolo Elenco di Errori trovati nelle 30Ariette, quali potranno in seguito rendersi noti. Meglio sara se in avvenire Ella vorrà spedirmi il primo esemplare della prossima collezione mentre essendo ora libere e celeri le poste per Londra sarò in istato di rimandarle l'esemplare corretto colla massima sollicitudine.–

Per ciò che riguarda le altre ariette scozzesi per le quali Ella desidera ch'io ne componga l'accompagnamento, non posso decidarmi a compiacerla a meno di 4 Zecchini in ispecie per pezzo ciocchè ora non le riuscirà tanto caro non avendo più le passate moltiplici spese. Senza una certa speciale stima attacamento par la Nazione Inglese e par la Melodia scozzese non mi presterei a tal lavoro nè per questo nè per verun altro prezzo.

In attenzione di favorito riscontro mi dò l'onore di assicurarla della perfetta stima con cui ho il piacere di dirmi


di Lei

devotmo obbligo Servo

Ludwig van Beethoven.


Vienna li 15 Settembre 1814


8. (nur Adresse pon Beethopens Hand)

[599] An Herrn Thomson in Edinburg (Schottland)


Stimatmo Sigre!


Ho ricevuta a dovere la di Lei lettera dei 17 Agosto. In questo frattempo mi lusingo che avra inteso da una mia inviatale che non posso compiacerla nella commissione delle ariette istromentate a meno di quattro Zecchini in ispecie per pezzo; ciocche Le confermo pure colla presente. Quanto alle arie fugate mi contenti di sei Zecchini par chiasceduno. In proposito delle mie musicali composizioni Le devo dire che mi sono prefisso di non pubblicare cosa alcuna quantunque il mio scrigno non manchi di varie cose inedite. Però attesa la nostra antica conoscienza le offerisco una mia opera sul trionfo di Wellington nella battaglia di Vittoria la quale e composta di due parti: prima parte la battaglia, seconda parte sinfonia di trionfo. L'opera e scritta per grande orchestra, ha rascosso quì in Vienna un applauso generale ed a comune richiesta verrà anche adesso eseguita all' occasione della presenza de' sovrani alleati. Potra averla in partitura ed in Estratto per Forte-Piano da me stesso a questo fine composto qualora ciò sia di suo aggradimento. Basta che me ne faccia in tempo avvertito, affinchè possa prendere le necessarie misure. Questa composizione e dedicata al Principe Regente d'Inghilterra e trattandosi d'un soggetto che tanto interessa la di Lei patria non può mancare di far fortuna. Attendo da Lei, quanto vuol esibirmi par una tal opera – ma le repeto al più presto, altrimenti non potro più disporre della medesima. In attenzione di pronto gradito riscontro ho l'onore di dirmi


devotmo obbligo Servo

Ludwig van Beethoven.


Vienna 8bre 1814


9.

Mr. George Thomson, merchant in the musical line


Edingbourgh, Scottland.


Sir,


Many concerns have prevented my answers to your favors, to which I reply only in part. All your songs with the exception of a few are ready to be forwarded, I mean those to which I was to write the accompagnements for with respect to the 6 Canzonettes, which I am to compose. I own that the honorary, you offered is totally inadequate. Circonstances here are much altered and taxes have been so much raised after the English fashion that my share for 1814was near 60 ₤s: besides an original good air, – and what you also wishan Overture, are perhaps the most difficult undertakings in musical compositions. I therefore beg to state that my honoray for 6 songs or airs must be 35 ₤s or seventy impl Ducats and for an Overture 20 ₤s or 50 impl Ducats. You will please to assigne the payment here as usual, and you may depend that I shall do you [600] justice. No artiste of talent and merit will find my pretentions extravagant.

Concerning the overture you will please to indicate in your reply whether you wish to have it composed for an easy or more difficult execution. I expect your immediate answer having several orders to attend, and I shall in a little time write more copiously in reply to your favors already received. I beg you to thank the author for the very ingenious and flattering verses, which obtained by your means. Allow me to subscribe myself


Sir

your very obedt & humble servt

Ludwig van Beethoven.


Vienna

Feb. 7. 1815.

Fußnoten

1 »The battle of the Baltic«, ein Gedicht von Thomas Campbell auf die Zerstörung der dänischen Flotte am 2. April 1801.


2 Daß Beethoven hier im Irrtume ist, und Haydns Arrangements für Thomson den Beethovenschen in der Form ganz gleich waren, wurde bereits früher bemerkt.

Quelle:
Thayer, Alexander Wheelock: Ludwig van Beethovens Leben. Band 3, Leipzig: Breitkopf & Härtel, 1911..
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