Anhang zu S. 299 fg.

[390] Louis de la Vallée Poussin hat mir freundlichst folgende briefliche Mitteilung gemacht: »Dans un exposé du système Sâmkhya que je traduis du traité bouddhique Madhyamakâvatâra, conservé seulement en tibétain (texte dans Bibl. Buddhica, p. 238), je rencontre la doctrine:

Le mâna (= ahamkâra) est triple:

1. vaikṛta, qui donne naissance aux cinq tanmâtras (rûpa, śabda, gandha, rasa, sparśa) qui eux-mêmes évoluent en cinq éléments, terre etc.,

2. sâttvika: les 5 karmendriyas, les 5 buddhîndriyas et le manas qui est des deux natures,

3. tâmasa qui fait évoluer (pravartayate?) les deux autres, le vaikṛta et le sâttvika.

Je ne connais sur ce sujet que les explications que vous donnez Sâmkhya-Philosophie, pp. 236 [2299] et 249 [2312], et le désaccord est manifeste. Je ne doute pas que mon traité ne repose sur des sources Sâmkhyas ...«

Diese Ansicht teile ich; es liegt meines Erachtens in dem nordbuddhistischen Text eine irrtümliche Wiedergabe einer Sâmkhya-Lehre vor, ebenso wie in einem zweiten Falle, den L. de la Vallée Poussin in seinem Briefe anführt:

»Un peu plus haut (p. 237), l'auteur explique la délivrance du puruṣa: ... obtient la connaissance divine et au moyen de divyacakṣus il voit la Prakṛti. Il est vu par elle, et celle-ci, honteuse comme la femme d'autrui, sans s'irriter contre l'âtman, [le] quitte. Et alors l'ensemble des vikṛtis,[391] cessant de naître (janma-krama-vinivṛtti-dvâreṇa), parce qu'elles sont en réalité apaisées (tattvena praśântatvât) deviennent non éclairées (ou manifestées). Alors le moi ou puruṣa, demeurant seul (kevala), est délivré.«

Je ne retrouve nulle part cette métaphore de la »femme d'autrui«, et je ne suis pas sûr du sens de cette phrase »sans s'irriter ...« (âtmany akruddhâ). »Moi« (âtman) »alterne avec puruṣa dans tout l'exposé.«

Auch hier haben wir es offenbar mit einer ungenauen Wiedergabe einer der wichtigsten Sâmkhya- Lehren und des bekannten Gleichnisses von der »Frau aus guter Familie« (s. oben S. 225) zu tun, aus welcher der buddhistische Text die »Frau eines anderen« gemacht hat.

Quelle:
Die Sâṃkhya-Philosophie. Nach den Quellen von Richard Garbe. Leipzig 21917 [hier Abschnitte 2–4 wiedergegeben], S. 390-392.
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