II.

Fürst Galitzin und die für ihn geschriebenen Quartette.

Wir stellen hier das Wichtigste aus der Kontroverse über die Angelegenheit des Fürsten Galitzin gegenüber Beethoven und seinen Erben zusammen.1

Den ersten Brief mit dem Gesuche, für ihn drei Quartette zu schreiben und das Honorar selbst zu bestimmen, hatte Fürst Galitzin an Beethoven am 9. November 1822 geschrieben; wir haben ihn im vierten Bande S. 324 mitgeteilt. Beethoven hatte am 25. Januar 1823 geantwortet und 50 Dukaten für jedes Quartett gefordert.2 Galitzin ging darauf mit Freuden ein und kam ihm durchaus entgegen; hier sein Brief aus Petersburg vom 23. Februar 1823:


»Monsieur Votre lettre du 25. Janvier ne m'est parvenue qu'avant hier. Elle, m'a comblé de joie en me faisant espérer que je pourrai bientot jouir d'une nouvelle production devotre sublime génie. – J'ai donné ordre a mon banquier M. Stieglitz de 50 ducats pour le premier Quatuor. Incessamment j'en ferais passer encore 100 pour deux autres. – Dans l'impatience où je suis de gouter vos chefs d'œuvres je prens la liberté de vous supplier de m'expédier le 1er Quatuor dès qu'il sera achevé, même avant qu'il soit livré à la presse. Je prens l'engagement avec vous de ne le communiquer à personne, pour que vous ayez tous les avantages possibles en le rendant à l'imprimeur, et pour que je ne sois pas un obstacle au prix qu'il vous offrira. – La voie ordinaire peut quelque fois être lente, ainsi je vous conseillerais de remettre cette musique ou à la legation russe à Vienne, ou au ministère des affaires étrangères pour être envoyé à la légation [552] d'Autriche à Petersbourg. Ces deux moyens sont prompts et infaillibles vu les communications fréquentes entre les deux cours. Au reste si M. Henikstein veut se charger de l'envoi je regarderai ce moyen comme plus sûr encore. – Je laisse cela entièrement à vôtre choix persuadé que vous voudrez bien contenter l'impatience d'un de vos admirateurs les plus passionnés et qui a joui de momens biens doux en s'appliquant aux conceptions de vôtre esprit. – Je vous prie de me croire, Monsieur, avec toute l'admiration que je vous porte


votre tres humble serviteur

Prince Nicolas Galitzin


Am 5. Mai 1823 hatte Galitzin wieder aus Petersburg an Beethoven geschrieben:


»Monsieur. Vous devez avoir reçu par M. Henikstein la somme de 50 ⌗ honoraire fixé pour le 1er Quatuor. J'espére que vous ne tarderez pas à me faire jouir d'une sublime production de votre esprit. J'ai marqué à M. Henikstein par quelle voie je desirais que l'envoi me soit expedie, et je lui ai donné mon adresse. Quand vous avez achevé, vous pouvrez tout de suite vendre vôtre production à un editeur de musique, parcequ'il n'entre pas dans mes projets de faire tort à vos intérêts: je ne demande pour moi que la dédicace et un exemplaire manuscrit dès que vous avez fini. Veuillez commencer le 2d Quatuor, et m'en avertir, alors je vous expédierai de suite encore 50 ⌗. Quoique je ne sois pas assez fort dans la langue allemande pour l'écrire, je la comprends assez pour désirer que vous repondiez à ma lettre en allemand et de votre main, pour que j'aie le plaisir d'avoir une lettre autographe de votre part! – Agréez, Monsieur, l'assurance de mon admiration et de ma considération


Votre tres humble serviteur

Prince Nicolas Galitzin


In dieser Zeit hatte Beethoven die Einladung zur Subskription auf die große Messe an den Kaiser von Rußland geschickt und Galitzins Vermittlung bei dem Kaiser erbeten. Galitzin schrieb ihm aus Petersburg am 16./28. Mai darauf folgendes3


»J'ai reçu, Monsieur, votre aimable lettre, qui m'a causé bien du plaisir, et a augmenté s'il le peut, tout l'intérêt que je vous porte. – J'ai fait remettre vôtre lettre à sa haute destination, et quand je saurai la reponse, qu'y a été faite, je m'empresserai de vous la communiquer. Il m'etait venu en idée de pouvoir vous être utile d'une manière plus profitable et plus facile, c'est de faire dans la société d'içi une Souscription pour vôtre messe mais je n'ai pas voulu le faire sans votre autorisation. Si cela peut vous convenir, veuillez m'envoyer un prospectus de souscription [553] auquel je chercherai quelques abonnés, ce qui sera facile à trouver et qui pourra vous rapporter quelque argent sur le quel vous ne comptiez pas. J'espère que vous contenterez bientôt mon extrême impatience, en me rendant possesseur d'un nouveau chet-d'œuvre de votre fertile et sublime génie.

Agréez, Monsieur, l'expression de ma considération distingué


Prince Nicolas Galitzin


Nicht lange nachher zeigte Galitzin Beethoven in einem kurzen Briefe an, daß der Kaiser die Subskription angenommen habe. Aus Petersburg schreibt er am 2. Juni:


»Je m'empresse, Monsieur, de vous annoncer que votre lettre à été remise a sa Majesté, et qu' Elle a daigné acceder à la demande que vous lui faites [sic] – Les ordres seront donnés au ministere des affaires étrangères pour vous faire connaître la décision de S. M. par l'entremise de nôtre legation à Vienne.

Agréez l'expression de ma considération distinguée


Prince Nicolas Galitzin4


Beethoven schrieb inzwischen noch einmal; darauf antwortet Galitzin am 3. August 1823 aus Petersburg:


»Excusez moi, Monsieur, si j'ai été quelque tems sans répondre à vôtre dernière lettre; des chagrins domestiques, qui ne sont pas encore dissipés en ont été la cause. Une maladie cruelle qui depuis un mois menace tous les jours, d'emporter un enfant unique que j'ai, m'à distrait de toute autre occupation. Déjà vous avez dû recevoir une lettre de moi où je vous annonçai que S. M. avait daigné souscrire à vôtre œuvre. En vous demandant à m'autoriser à vous trouver des souscriptions dans la Société j'ai pensé que vous changerez le plan de souscription parceque les amateurs de musique qui je connais ne seraient pas en état de donner 50 ⌗ pour une partition écrite. Mais je pense que si vous vous décidiez à faire imprimer votre Œvre en fixant le prix de l'exemplaire à 4 ou 5 ducats on pourrait peut être trouver une cinquantaine de souscriptions, ce qui serait plus facile que de trouver 4 ou 5 personnes qui consentissent à faire une dépense de 50 ⌗. Tout ce que je puis faire c'est de vous prier de me mettre au nombre de vos souscripteurs, et de m'envoyer un exemplaire dès que vous pouvez, afin que je puisse faire l'éxécuter au concert pour les veuves des musiciens qui a lieu tous les ans vers Noël. Je vous suis infiniment reconnaissant d'avoir pensé à m'envoyer vos deux dernières productions pour le piano: ma femme qui cultive cet instrument [554] et qui est aussi une de vos grandes admiratrices, s'en rejouit d'avance.

Adieu, Monsieur, recevez l'assurance de tous les vœux que je forme pour votre santé et votre prospérité.

Votre bien dévoué serviteur


P. Nicolas Galitzin«


Der Vorschlag, den Galitzin hier macht, konnte von Beethoven nach den von ihm bereits getanen Schritten nicht in Erwägung genommen werden. Wichtiger ist die Bitte Galitzins, ihn unter die Zahl der Subskribenten aufzunehmen; damit konnte er nicht die von ihm vorgeschlagene Form der Subskription meinen, die ja noch gar nicht akzeptiert und vorhanden war, sondern nur die ursprüngliche für 50 Dukaten. Das ergibt sich sonnenklar daraus, daß die ersten 50 Dukaten bei Henikstein ausdrücklich für die Messe gezahlt werden, daß Galitzin Beethoven ermächtigte, sich aus diesen ersten 50 Dukaten für die Kosten der Messe bezahlt zu machen, und daß er auch nachher den Gesamtbetrag von 150 Dukaten als Schuld anerkannte. So hat ihn ja auch Beethoven in die von Schott geforderte Reihe der Pränumeranten gesetzt.

Am 17. September schrieb Beethoven wieder und scheint dabei gebeten zu haben, aus den ersten 50 Dukaten, die er noch erwartete, für die Kopiatur der Messe sich bezahlt machen zu dürfen. Galitzins Zugeständnis geht aus dem Schlusse seines Briefes hervor. Galitzin schrieb am 23. September/3. Oktober 1823 aus Petersburg:


»Je reçois à l'instant votre lettre du 17. et je m'impresse d'y répondre, et d'enjoindre à la maison Henikstein de vous remettre immédiatement les 50 ⌗ que je croyais depuis longtems à votre disposition. Tachez seulement qu'elle me soit expediée au plus tot pour qu'elle puisse être exécutée ici pour Noël.5 – J'arrive dans ce moment d'un long voyage que j'ai fait dans les provinces meridionales de la Russie pour retablir un peu la santé de ma femme, fortement ebranlée par la perte qu'elle a faite de son enfant. – De toutes les pertes qu'on peut essayer dans ce bas monde, celle de son enfant et assurément le plus sensible. Mais enfin on n'est pas ici bas pour les plaisirs, et Dieu ne vous ôte rien qu'il ne nous rende au centuple dans cette vie où dans l'autre. J'espère que les infirmités dont vous souffrez recevront un considerable soulagement par la cure des bains de Baaden, qui me sont bien connues, ayant passé mon enfance à Vienne depuis 1804 à 1806. – Je joins içi une lettre pour Monsieur Henikstein et je vous prie de me faire savoir pour quelle époque vous [555] avez besoin des 150 ducats pour les Quatuors et je vous les ferai tenir directement. Agréez l'assurance de ma haute estime et des sentiments d'un parfait devouement.


Pce Nicolas Galitzin


Im Oktober 1823 erhielt Beethoven die 50 Dukaten, wie nachstehende Quittung an den Banquier zeigt:


»Mrs Heniekstein et Co.


Vienne ce 22. Oct. 1823.


J'ai reçu de votre part pour compte de S. A. Monseigneur le prince Nicolas Galitzin la Somme de 50 ⌗ – je dis cinquante ducats en or effectifs, dont double quittance ne valent que pour une.


Louis van Beethoven


Gleich darauf macht Henikstein dem Fürsten folgende Anzeige:


»Vienne 25. Oct. 1823.


Monseigneur.


Nous avons l'honneur d'accouser la reception de la gracieuse Lettre de V. A. en Date du 3. courant, et d'accompagner en même temps quittance de Mr. L. v. Beethoven de 50 ⌗ en or, effectifs, que nous lui avons payés d'ordre et pour compte de V. A. comme honoraire de la Messe que nous avons expedice par l'entremise de la haute chancellerie de l'Etat. – Nous observons en outre qu'à mesure q'un des 4 Quatuors sera termine, V. A. nous en fera passer le montant, et la prions de vouloir bien agreer etc. etc


Daraus geht hervor, daß Galitzin zugestimmt hatte, daß die ersten 50 Dukaten für die Messe gelten sollten; er hatte ja auch daneben die ganze Schuld von 150 Dukaten ausdrücklich anerkannt. Dadurch fallen manche spätere Vorwürfe wegen angeblicher Enttäuschungen usw. in sich zusammen.

Galitzin erhielt unterdessen die Messe und sprach Beethoven seine hohe Freude darüber aus in seinem Briefe aus Petersburg vom 29. November 1823:


»Petersbourg le 29 November 1823


J'ai reçu avec une joie inexprimable, Monsieur, la messe que vous venez de composer et n'ayant pu en juger jusqu'à présent que par l'examen de la partition, j'y ai trouvé cette sublimité qui préside à toutes vos compositions et qui rendent vos œuvres inimitables. Je m'occupe à faire exécuter ce bel ouvrage d'une manière digne de celui qui l'a composé, et de ceux qui se font une fête de l'entendre. Je crois même qu'il serait difficile partout ailleurs de trouver les mêmes ressources pour l'exécution d'un oratorio comme à Petersbourg. Les chantres de la Cour qui exécuteront les chœurs et les parties de solo, sont très nombreux et assurément les meilleurs qu'on puisse entendre [556] tant pour la beauté de leur voix que pour l'ensemble. – Je regrette fort de n'avoir pas encore reçu les sonates pour clavessin que vous m'avez annonçées il y a longtemps; je suis avide de tout ce qui vient de vous, et je possède tout ce que vous avez composé jusqu'à ce jour tant pour le piano que pour tout autre instrument. Je me plais même dans mes moments de loisir à arranger en quatuor quelques unes de vos belles sonates pour clavecin seul et comme je ne joue pas de cet instrument je me plais à les exécuter en quatuor. J'ai cependant entendu aussi toutes ces pièces exécutées sur le clavecin, car Mr. Zeuner qui a le bonheur d'être connu de vous, et qui est un de vos plus grands admirateurs, fréquente journellement ma maison et je ne le tiens jamais quitte sans qu'il ne m'ait joué quelque pièce de votre composition. C'est ainsi qu'elles me sont devenues toutes familières et c'est à cet artiste distingué que je dois mon goût pour la musique, la connaissance de vos ouvrages et surtout de les savoir apprécier. Le mauvais goût qui règne en Europe me révolte, et la charlatanerie italienne m'excède; mais tout cet enthousiasme pour les gargouillades italiennes passera avec la mode et vos chefs-d'œuvre sont immortels. Je suis bien impatient de posséder un quatuor nouveau de vous, mais je vous prie du reste de n'y pas faire attention, et de ne consulter là dessus que vos inspirations et les dispositions de votre esprit, car personne mieux que moi ne sait qu'on ne commande pas au génie, mais qu'il faut le laisser faire, et nous savons du reste que dans votre vie privée vous n'êtes pas homme à sacrifier l'intérêt de l'art à l'intérêt personnel, et que de la musique de commande n'est point votre fait. Je vous prie seulement de vous rappeler de moi dans vos moments de suspirations.

Puisse le ciel vous conserver encore longtemps une vie aussi précieuse que la votre, en vo[us ren]dant une santé pour le rétablissement de [la]quelle je fais des vœux bien sincères. [Trop] jeune pour avoir connu le célèbre Mozart [et] n'avant assisté qu'aux dernières années de Haydn, que je n'ai fait qu'entre vous dans mon enfance à Vienne je me réjouis d'être le contemporain du troisième héros de la musique, qui ne peut trouver que dans eux des égaux et que l'on doit à juste titre proclamer le Dieu de la mélodie et de la harmonie.

Agréez je vous prie l'expression bien sincère des sentiments que je vous ai voués.


Prince Nicolas Galitzin


Beethoven schrieb am 13. Dezember wieder und schickte die erste Seite des Gloria mit; dafür dankt Galitzin in einem Briefe vom 30. Dezember, worin er ihm mitteilt, daß die Messe in den Fasten aufgeführt werden soll, und von neuem die Schuld für das erste Quartett anerkennt. Galitzin schreibt:


»Je viens de recevoir, Monsieur, vôtre lettre du 13. Decembre avec l'envoi de la premiere page du Glo ria. J'ai été assez heureux [557] pour que l'exemplaire que j'ai reçu ait été complet et rien n'y manqua à ce qu'il me semble – je m'en serais apperçu depuis longtems parceque j'étudie tous les jours la partition et sans avoir entendu ce chef-d'œvre je l'ai dans la tête. Le tems que vous avez crû ne pas être marqué dans le morceau in gloria patris se trouve aussi marqué dans la partition mais au lieu de maestoso e moderato il est dit allegro ma non troppo e ben marcato, ce revient presque au même. Lundi prochain nous ferons la premiere grande répétition a grand orchestre de la Messe, mais elle ne pourra être exécutée qu'au mois de Fevrier en Carême. Je mets tous mes soins à ce que ce chef-d'œuvre soit exécuté d'une manière digne de son celèbre au teur. – J'attends avec impatience la lettre que vous me promettiez comme tout ce qui vient de vous. Faites moi savoir si vous n'avez pas besoin de 50 ⌗ pour le 1er Quatuor je vous les ferai tenir incessament. – J'aurais désiré aussi que vous m'envoyeriez les temps de tous les morceux de la messe d'après le métronome de Maelzel ce qui nous donnera une plus juste idée de la maniàre dont vous voulez que les mouvements soient pris. Je vous engage même beaucoup à faire cette opération pour toutes les œuvres que vous avez composés; car j'ai souvent observé de grandes variations dans la manière dont on exécute votre musique, et pour trancher la question et les différens avis il faudrait de vous même les mouvemens dans les quels vous désirez qu'on joue toutes vos compositions. Le métronome de Maelzel me semble précieux pour cette communication. – Adieu, Monsieur, recevez l'assurance bien sincère d'un dévouement et d'une admiration sans bornes.


Pce Nicolas Galitzin.


Je n'ai pas encore la musique dont vous m'avez annoncé l'envoi. – Mais j'ai trouvé chez les Marchands de Musique d'ici votre œuvre 120 qui est 33 Variations etc. Ce morceau est un chef-dœuvre comme tout ce qui vient de vous, on ne peut qu'admirer l'heureuse fécondité que la science de l'harmonie vous inspire dans ce morceau. – Je ne connais pas les œuvres qui se trouvent entre la dite Œuvre 120 et la Sonate Œuv. 111. Je n'ai pas pû me les procurer et je m'adresse à vous pour vous demander qu'elles sont les œvres qui me manquent, afin que je puisse les procurer


Beethoven schrieb längere Zeit nicht; Galitzin, darüber beunruhigt und ungeduldig, ließ am 11. März wieder einen Brief folgen, worin er von der bevorstehenden Aufführung der Messe erzählt und Beethoven wieder ermächtigt, Geld nach Bedürfnis bei Stieglitz zu erheben. Hier der Brief, dem wir gleich den folgenden vom 8. April über die am 6. April 1824 stattgehabte Aufführung anschließen.


»Petersbourg le 11 mars 1824.


Monsieur


Il ya déjà quelque temps que je n'ai reçu aucune nouvelle de vous ce qui me cause véritablement de la peine. Je crains que ce [558] ne soit votre santé qui est alterée et qui me prive de la réalisation de vos promesses. Je sais que vos occupations sont si nombreuses que les réclamations étrangères doivent vous être à charge. – Veuillez je vous prie me faire savoir à quelle époque je puis espérer les quatuors que j'attends avec tant d'impatience, et si vous avez besoin d'argent, veuillez tirer la somme que vous voudrez sur M. M. Stieglitz et Coie à Petersbourg, qui paieront à votre ordre tout ce que vous tirerez sur eux. – Nous voici arrivés bientôt à l'époque ou nous devons entendre votre chef-d'œuvre. Cette époque a été retardée pour donner aux chantres le temps de bien connaître leurs parties qui ne sont pas faciles. En outre nous comptons faire une dizaine de répetitions générales pour que cet muvre soit représenté avec toute la perfection que mérite sa sublimité. – Jusqu'à présent nous n'avons fait qu'une répétition de l'orchestre sans chœurs pour vérifier les parties copiées. Mais il s'était introduit tant de fautes, que nous n'avons pu mettre ancune suite à notre répétition devant nous arrêter à chaque instant pour corriger les fautes. – Il s'est aussi trouvé beaucoup de fautes d'omission dans la partition: toutes ces difficultés nous ont fait remettre définitivement au 7 avril la réprésentation du bénéfice des veuves des musicens au profit des quelles j'ai fait hommage de la partition.

Veuillez je vous prie m'accorder un mot de réponse et me croire le plus sincère et le plus zélé de vos admirateurs et amis.


P. Nicolas Galitzin.


P. S. De toutes les œuvres que vous avez composées il en est une que je m'ai jaimais pu me procurer, c'est l'œuvre 56 qui je crois est un concert pour pianoforte, violon et violoncelle. Je n'en connais que la polonaise arrangée à 4 mains qui est extraite de cette muvre. – Pourrai-je espérer de votre extrême complaisance que vous voudriez bien me la faire parvenir dès que vous pourrez


»Petersbourg le 8 avril 1824.


Je m'empresse de vous donner Monsieur, des nouvelles de l'exécution de votre sublime chef-d'œuvre que nous avons fait connaître au public d'ici avant hier soir. Depuis plusieurs mois mon impatience était extrême d'entendre exécuter cette musique dont j'entrevoyais toutes les beautés dans la partition. L'effet que cette musique a fait sur le public est inexplicable et je ne crains pas d'éxagerer que pour ma part à moi je n'ai jamais rien entendu de si sublime, je n'excepte même les chefs-d'œuvre de Mozart, qui avec leurs éternelles beautés ne m'ont pas fait naître les mêmes sensations que vous m'avez données, Monsieur par le Kyrie et le Gloria de votre messe. La savante harmonie et la touchante mélodie du Benedictus transportent l'âme dans un séjour vraiment bien heureux. Enfin toute cette œuvre est un trésor de beautés, on peut dire que votre génie a dévance les siècles et qu'il n'y a peut-être pas d'auditeurs assez éclairés pour goûter toute la beauté de cette musique, mais c'est la postérité qui rendra[559] hommage et qui bénira votre mémoire, bien mieux que ne pourront le faire vos contemporains. Le Prince Radziwill qui vous le savez, est un grand amateur de musique, est arrivé depuis quelques jours de Berlin, et a assisté à la représentation de votre messe, qu'il ne connaissait pas encore, il en a été ravi tout comme moi et comme tous les assistants. – J'espère que votre santé se rétablit et que vous nous donnez encore plusieurs productions de votre sublime génie. – Pardonnez-moi l'ennui que je vous cause souvent par mes lettres, mais c'est le tribut sincère d'un [de] vos plus grands admirateurs.


P. Nicolas Galitzin


Auf diesem Briefe steht mit Bleistift die Adresse: »Nr. 309 Bockgasse. Mathias Holzweg.«


Beethoven antwortete am 26. Mai und erneuert, wie es scheint, das Versprechen des Quartetts. Darauf schreibt Galitzin am 16. Juni 1824 aus Petersburg:


»Petersbourg le 16 Juin 1824


Je viens de recevoir Monsieur, votre lettre du 26Mai qui m'a causé un plaisir inexprimable, comme celui que j'éprouve chaque fois que je reçois de vos lettres. Je m'empresse d'y répondre par la première poste. C'est avec une impatience bien réelle que j'attends l'envoi du quatuor que vous me promettez, et si j'avais une prière à vous faire ce serait d'en hâter l'envoi. Si vous ne m'ayez offert, j'aurais demandé avec empressement que vous me fassiez parvenir vos dernières productions comme la Symphonie, l'ouverture et le terzetto. Ce sont des chefs-d'œuvre qu'il me tarde bien à connaître et je vous supplie de les faire bien vite copier pour mon compte, ma reconnaissance sera extrême: tout ce qui vient de vous est attendu impatiemment par moi. Je vous remercie pour les vers que vous m'avez envoyés, ils me sont dédiés, car je suis votre plus sincère ami. J'avais déjà lu dans les journaux que le roi de France vous avait gratifiée d'une médaille. Puissent tous les souverains imiter ce roi de France en rendant justice à votre mérite. Je vous avoue qu'ici la cour s'occupe peu de musique, et d'ailleurs le charlatanisme pittoyable Rossininien a tout envahi. Le feu sacré de la belle musique ne s'entretient que chez un petit nombre d'élus, et vous savez que pour avoir raison il faut avoir la majorité. Les gens de génie comme vous sont récompensé par la Posterité dont le jugement finit toujours par être juste, mais c'est une triste consolation pour le génie à qui cela ne procure pas de quoi vivre. D'après une ordonnance rendue depuis peu, et qui a été publiée dans tous les journaux, tous les artistes étrangers qui voudront dédier quelque ouvrage à S. M. devront s'adresser au ministre des affaires étrangères Comte de Nesselrode Si vous avez l'intention de dédier votre Messe à S. M.6 je vous [560] conseille tout simplement d'écrire au Cte Nesselrode: votre nom au bas d'une lettre est la plus belle recommandation et le Comte s'honore d'être musicien. – Si vous faites imprimer la messe je tâcherai d'en distribuer autant d'exemplaires que je pourrai; seulement je vous ferai observer qu'un ouvrage de cette nature ne pourra pas se placer aussi aisément qu'un autre dont l'exécution serait pour ainsi dire journalière et facile. – Car pour exécuter une messe il faut un orchestre, des chœurs et des voix de solo. Pour ceux qui ne peuvent pas rassembler tout ce monde (et c'est le plus grand nombre) la partition devient pour ainsi dire inutile, car malheureusement il y a peu de monde qui fasse acquisition d'une partition pour l'étudier, et la méditer comme le mérite celle de cette messe. –Je veux dire par là que des ouvrages comme sonates, quatuors, peuvent trouver à se placer beaucoup plus facilement cependant j'espère vous placer plusieurs exemplaires aussi. – Je voudrais bien que dans votre première lettre vous me disiez de quel ouvrage vous vous occupez dans ce moment, et ce que nous avons à attendre de votre génie. J'espère l'année prochaine aller voyager et je me dirigerai d'abord sur Vienne car je veux faire connaissance plus intime avec celui qui m'a procuré les plus belles jouissances de ma vie. – Le Pce Radziwill a fait un séjour de quelques mois ici, et nous n'avons fait que jouer des quatuors de votre composition et surtout les 5 derniers.

Agréez je vous prie l'assurance d'une amitié bien sincère et d'un dévouement sans bornes.


N. Galitzin.


Si jamais vous vous trouvez dans l'embarras pour la moindre chose adressez vous vite à moi, je serai trop heureux de pouvoir vous être utile


Er bittet ihn also seine neuen Werke (Ouvertüre, Symphonie, Terzett) auf seine Kosten für ihn abschreiben zu lassen.

Bemerkenswert ist namentlich die Nachschrift dieses Briefes, in welcher er Beethoven bittet, wenn er in irgend einer Sache in Verlegenheit sein sollte, sich an ihn zu wenden, da er sich glücklich schätzen werde, ihm nützen zu können.

Wieder schreibt er am 28. Juli 1824. Er hat von den großen Konzerten in Wien gelesen und bittet abermals um die Werke [s. den Brief vom 16. Juni], wegen der Zahlung möge er nach seinem Belieben einen Wechsel auf Stieglitz ziehen. Hier der Brief:


»Le 28 Juillet 1824.


Dans la dernière lettre que je vous écrivis, Monsieur, je vous priais de vouloir bien m'expédier votre nouvelle ouverture et votre nouvelle Symphonie. Je vous réitere en ce moment ma supplique, en vous priant de me les envoyer au plutôt, et pour le paiement [561] veuillez tirer une traite sur M. M. Stieglitz et Cie de la valeur qu'il vous plaira, j'y ferai honneur. J'ai lu dans les journaux la relation de la brillante académie que vous avez donnée à Vienne. Cela me fait désirer encore plus ardemment de faire connaissance avec ces sublimes chefs-d'œuvre. Que n'aurai-je donné pour être à Vienne dans ce moment. L'ingratitude de cette capitale pour vous me révolte, et je pense que vous vous seriez bien mieux trouvé si vous n'y aviez fixé votre séjour. Même à présent je suis convaincu que si vous vouliez voyager en Europe sans autres trésors que vos productions, et sans d'autre recommandation que vos immortels chefs-d'œuvre, vous feriez courir l'univers au devant de vous. Votre seule présence à Paris, Londres feraient oublier tout le reste et les académies que vous y donneriez ne ressembleraient pas à celle de Vienne. Vous avez des enthousiastes partout et combien d'autres qui n'ont presque pas entendu de vos compositions, le deviendront quand ils auront assistés aux académies que vous donneriez. Ce que je vous dis là, je le désire autant pour votre intérêt que pour votre gloire et pour la gloire de la science. Le génie est réveré partout, et partout vous trouveriez des amis, des admirateurs!.... Ne m'en voulez pas pour le voeu que je fais de vous voir sortir de Vienne, je désirerais que tout le monde fit vous apprécier et vous admirer comme moi. – On dit que vous travailliez à un opera Melusina de Grillparzer, et à une cantate de Bernard: O puisse je bientôt connaître tous ces chefs- d'œuvres! – Quand à mes quatuors, mon impatience les recommande à votre amitié pour moi


Votre bien devoué

P. N. Galitzin


Auswärts auf dem Briefe stand die Angabe von Beethovens Wohnung in Baden und dann von dessen Hand: »Auf die Adresse muß gesetzt werden, daß der Brief bei Stieglitz und Comp. abzugeben sey.«

Von Interesse ist auch, daß Galitzin von den Plänen der Melusine und des Bernardschen Oratoriums Kenntnis hat. Dringlich erinnert er wieder an die Quartette.

Hier fehlt nun ein Brief in der uns vorliegenden Sammlung, der aber, wenn wir die noch folgenden betrachten, nichts wesentliches enthalten haben kann. Beethoven schrieb inzwischen wieder, erwähnte, wie es scheint, seine Gesundheit, vielleicht auch die Geldfrage, und erhielt dann von Galitzin am 5. Dezember aus Petersburg folgenden Brief:


»S. Petersbourg 5 décembre 1824.


Mon cher et digne Monsieur de Beethoven!


J'ai reçu votre dernière lettre à mon retour d'un long voyage que j'ai fait dans l'intérieur du pays, et depuis mon retour j'ai été témoin d'une inondation qui a failli submerger tout Petersbourg.

[562] Tout cela fait que j'ai tardé longtemps à vous répondre, et j'en suis d'autant plus fâché que ma réponse doit vous apporter un secours que je suis enchanté de pouvoir vous transmettre, mais qu'il n'a pas dépendu de moi de vous faire parvenir plutôt. – Je remets à M. le comte de Lebzeltern ministre d'Autriche la somme de 50⌗ pour vous être remise et vous l'aurez j'espère bientôt. – Je suis véritablement bien fâché que votre santé souffre tant, mais la souffrance est le lot indispensable de la condition humaine et il semble que des génies tels que vous devraient en imposer à la nature, et la forcer à respecter ceux qui se distinguent comme vous du reste de l'humanité.

Je ne saurais vous exprimer combien j'attends avec impatience le premier des quatuors. Je vous avais aussi demandé la copie de votre dernière Symphonie et ouverture dont je paierai les frais avec beaucoup de plaisir. J'ai le projet de faire exécuter encore nue fois votre belle messe au profit des inondés de S. Petersbourg, et je désirerais que la Symphonie et l'Ouverture arrivassent aussi à tems pour être exécutées.

Tout ce que je vous demande c'est de ne pas m'oublier.

Vous me demandez si le nombre des souscripteurs serait considérable à Petersbourg pour votre messe. Je pense qu'on pourrait en s'assembler une quarantaine, surtout s'il y avait un Klavierauszug joint à la partition.

Agréez l'expression de mon bien sincère attachement.


P. N. Galitzin.


Je n'ai jamais reçu les deux morceaux de musique pour clavecin, que vous m'aviez envoyé l'année passée


Da er gleich nach Erwähnung der erfolgten Geldsendung das ungeduldige Verlangen nach dem ersten Quartett ausspricht, so müssen wir annehmen, daß die hier gesendeten 50 Dukaten das Honorar für das erste Quartett sein sollten. Das war also die zweite Geldsendung Galitzins; die ersten 50 waren, wie wir wissen, für die Messe bestimmt gewesen. Außerdem stellte er die Zahlung für die übrigen erbetenen Musikalien (Beethoven widmete ihm die Ouvertüre) in Aussicht; die Schuld für die Quartette betrug jetzt noch 100 Dukaten. – Dann fehlt wieder ein Brief, der aber über diese Frage nichts besonderes enthalten zu haben scheint; denn an dem Betrag der Schuld wurde später, wie es den Anschein hat, nichts geändert.

Spätestens im Anfang 1825 war das Es-Dur-Quartett fertig und wurde an Galitzin geschickt; zugleich stellt Beethoven in Aussicht, die beiden anderen bald zu vollenden. Galitzin dankt dafür in dem folgenden Briefe vom 29. April 1825.


[563] »S. Petersbourg 29 avril 1825.


J'ai bien des remerciments à vous faire, digne Monsieur de Beethoven, pour le précieux envoi que vous m'avez fait du sublime quatuor que je viens de recevoir. Je l'ai déjà fait exécuter plusieurs fois et j'y re connais tout le génie du maître, et quand l'exécution en sera plus parfaite, le charme sera encore bien plus grand. Je viens de recevoir aussi vos deux lettres et suis ravi d'entendre que les deux autres quatuors seront bientôt terminés. – Dites moi pour quelle époque vous désirez que je vous fasse passer l'argent, et comme moimême je vais passer quelques mois à la campagne, pourrais-je vous prier de m'offrir la consolation d'avoir au moins un des deux quatuors pour l'époque où je partirai, qui sera dans deux mois. – Je vous prie de me dire ce qu'il manque aux 50 ⌗ pour que je vous l'envoie, il est naturel, que ce soit moi qui supporte les frais d'agio. – Je vous supplie aussi de m'envoyer votre Symphonie, que je tiens beaucoup à avoir. J'écris à M. M. Henikstein pour vous prier de vous en payer les frais. Dans quelques jours nous exécuterons votre nouveau quatuor avec Bernard Romberg qui est ici depuis un mois. Ne tardez pas je vous prie à le faire imprimer, un si beau chef-d'œuvre ne doit pas rester un seul instant caché! Puisse votre santé vous permettre de mettre bientôt à exécution les autres quatuors, que je suis impatient de recevoir. – Ecrivez moi toujours à la même adresse. – Recevez l'assurance de mes biens sincères amitiés!


Votre bien affectionnné

P. Nicolas Galitzin.


J'écris par la même poste à M. M. Henikstein


Hier fragt er also, was etwa an den 50 Dukaten noch fehle, und bittet um die Symphonie, die besonderen Kosten wolle er tragen. Gleichzeitig will er an den Banquier Henikstein schreiben. Außerdem kündigt er seine bevorstehende Abreise an.

Hier ist nun eine Unklarheit; in einem 1856 geschriebenen Briefe an Brendel7 spricht Galitzin von drei Geldsendungen. Gleich nach der Bestellung der Quartette habe er (Januar 1823) durch Vermittlung von Stieglitz 70 Dukaten an Beethoven gesandt. Nach mehr als Jahresfrist habe er die beiden Abschriften der Messe, für sich und den Kaiser, erhalten; Beethoven habe gebeten, für die Kosten der Kopie aus dem Betrage, den er schon für das erste Quartett erhalten, sich bezahlt machen zu dürfen. Galitzin habe darauf, gleich dem Kaiser (dem auswärtigen Ministerium), 50 Dukaten geschickt. Er klagt dabei, außer über die Enttäuschung, über die großen Kosten, die ihm durch die Abschriften für die [564] Aufführung erwachsen seien.8 Erst wieder ein Jahr später habe er das erste Quartett erhalten. Dann habe er weiterhin 550 Rubel, d.i. 55 Dukaten, an Beethoven geschickt. Diese »dritte« Zahlung habe er bei seinen ersten Antworten an Schindler ganz vergessen, was bei einer so mäßigen Summe nicht wunderbar sei. Er habe also an Beethoven im ganzen 175 Dukaten in drei Sendungen geschickt, von den aber nur 154 in Beethovens Hände gekommen sein (dont il ne réalisa que 154), der Rest sei durch die Aufträge an Banquiers und die Korrespondenz verzehrt. Er habe also bei Beethovens Tode nur noch eine Schuld von 50 Dukaten zu zahlen gehabt, entstanden durch die Sendung der Partitur der Messe, und 25 Dukaten, die er für die »unerwartete« Widmung der Ouvertüre Op. 124 bewilligt habe. Nach Abzug der 4 Dukaten, welche Beethoven über den Preis der 3 Quartette (150 Dukaten) erhalten habe, habe er also noch 71 Dukaten zu zahlen gehabt, als Beethoven starb.

Da Galitzin hier, hinsichtlich der von ihm betonten dritten Sendung, einen Gedächtnisfehler seinerseits eingesteht, so ist es wohl keine Verletzung der Pietät, wenn wir auch sonst eine Gedächtnisschwäche bei ihm annehmen. Nach den vorliegenden Briefen und Quittungen waren bis dahin 100 Dukaten geschickt, 50 für die Messe und 50 für das erste Quartett. Nun fehlen uns zwei Briefe Galitzins, und es könnte immerhin sein, daß darin auch von Geld die Rede war. Ob nun in der Zeit, in welcher wir in den letzten Briefen Galitzins standen, 100 oder 150 Dukaten geschickt waren, wird nicht mit apodiktischer Sicherheit gesagt werden dürfen, da uns eben ein paar Briefe fehlen; in dem Briefe vom 19. April 1825, dem keine Geldsendung zur Seite ging, nimmt er einfach Bezug auf die jüngst geschickten 50 Dukaten, und er hatte ja auch erst ein Quartett erhalten. Es ist also wahrscheinlich, daß er damals wenigstens noch nicht mehr als 100 geschickt hatte, dabei 50 für die Messe. Die erste Sendung gleich nach der Bestellung, von welcher der Brief vom 23. Februar 1823 spricht, muß gar nicht oder sehr verspätet an Beethoven gelangt sein, denn in dem Briefe vom 3. Oktober kündigt er 50 Dukaten an, die er längst in Beethovens Besitz geglaubt, und die für die Messe gelten sollten. Am Schlusse dieses Briefes fragt er, wann Beethoven die 150 Dukaten für die Quartette bedürfe; davon kann also nicht schon vorher [565] ein Teil gezahlt worden sein. Hier wird wohl der Gedächtnisfehler Galitzins stecken, von den drei Sendungen wird die erste zu streichen sein.

Entscheidend ist, daß Galitzin sich noch in dem Briefe vom 10. November 1826 zu der Schuld von 125 Dukaten bekennt. Damals also war jedenfalls der Preis für die beiden letzten Quartette noch nicht bezahlt.

Wir setzen die Reihe der Briefe Galitzins an Beethoven, soweit wir sie besitzen, fort. Am 4. Juni 1825 hatte Beethoven geschrieben und wie es scheint von seiner Krankheit gesprochen; darauf antwortet ihm Galitzin am 21. Juni 1825 und kann ihm dabei von einer Darstellung des neuen Quartetts mit Lipinski berichten.


»Petersbourg le 21 Juin 1825.


Cette lettre vous sera remise, Monsieur, par Monsieur Thal fils d'un des premiers négociants de Petersbourg qui réside dans ce moment à Vienne et qui désire avoir une lettre de moi pour vous afin d'être à même de pouvoir faire votre connaissance. Je désirerais bien être à sa place car j'ambitionne le bonheur de faire personnellement votre connaissance. Veuillez lui faire accueil comme à un de mes compatriotes. – Hier je reçus votre dernière lettre du 4 Juin au moment où nous éxécutions votre nouveau quatuor, je puis dire dans la perfection, car c'était M. Lipinski qui remplissait le premier violon. Votre lettre ne pouvait pas arriver plus à propos, mais son contenu nous a fait à tous beaucoup de peine. J'espère cependant que votre maladie est passée avec le retour de la belle saison. J'attends avec impatience votre réponse à la lettre que je vous ai écrite il y a huit jours au sujet d'une contestation entre des musiciens de la capitale. – Je vous ferai passer incessament les 460 florins argent, qui vous reviennent, trop heureux de pouvoir contribuer en quelque chose à l'amélioration de votre position.


Votre bien devoué

N. Galitzin.


Je me suis abonne chez Schott à Mayenee pour la Messe, la Symphonie et l'Ouverture, ainsi vous m'enverrez ces deux derniers morceaux s'ils sont copiés et que vous n'en ayez pas besoin, autrement j'attendrai jusqu'à l'impression de ces ouvrages


Auf welche der Zahlungen Galitzins sich diese Erwähnung von 460 Gulden bezieht, ist nicht zu ersehen; auch nicht, ob deren Sendung überhaupt erfolgt ist. Von der Sendung, die Galitzin im folgenden Briefe ankündigt, wird die Bestimmung ausdrücklich angegeben.

Wir haben jetzt in seinen Briefen eine Unterbrechung bis zum 14. Januar 1826. Beethoven hatte inzwischen die beiden Ouvertüren in C-Dur geschickt und die Op. 124 ihm ausdrücklich gewidmet.9. Galitzin dankt [566] speziell dafür, hat von der Aufführung des A-moll-Quartetts gelesen und erwartet es ungeduldig.


»Petersbourg le 14 Janvier 1826.


Cher et digne Monsieur van Beethoven.


J'ai bien des torts envers vous de ne vous avoir pas encore accusé la réception des ouvertures que vous avez eu la complaisance de m'envoyer. J'attendais l'envoi du quatuor pour joindre tous mes remerciments à la fois. Depuis j'ai été très malade, et ensuite j'ai été obligé de faire un voyage au fond de la Russie. Toutes ces circonstances et les changements survenus ici m'ont empeché de vous répondre jusqu'à présent. Je viens de lire dans la Gazette musicale de Leipzig, que le nouveau quatuor A moll a été exécuté à Vienne, et je suis si impatient de connaître ce nouveau chef-d'œuvre que je vous supplie de me l'envoyer sans plus tarder par la poste comme le précédent. Je vais faire remettre à M. Stieglitz la valeur de 75 ducats pour vous être remis par M. Fries; 50 pour le quatuor et 25 pour l'ou verture qui est magnifique et que je vous remercie beaucoup de m'avoir dédiée. Le journal de Leipzig s'exprime en termes si flatteux sur votre nouveau quatuor que je suis on ne peut plus impatient de le connaître, veuillez me le faire parvenir au plutôt, car bientôt je partirai pour Moskou pour le couronnement, et alors je vous enverrai mon adresse.

Je vous souhaite un bonne et heureuse année.


Votre dévoué ami

Prince Nicolas Galitzin


Hier stellt er also ausdrücklich 50 Dukaten für das Quartett und 25 für die Widmung der Ouvertüre in Aussicht.

Beethoven sandte nun bald das A-Moll-Quartett; im Februar 1826 ging die Sendung ab, das B-Dur-Quartett, welches ja auch inzwischen fertig geworden war, vielleicht gleichzeitig, jedenfalls nicht lange nachher. Das Geld aber kam nicht, was Beethoven in Unruhe setzte; das entnehmen wir den wiederholten Fragen seiner Freunde im Konversationsbuche. Noch im Januar schreibt dort Holz:


»Wenn das Geld nicht bald von Galitzin erfolgen sollte, so werde ich mich an den bekannten Kabinetskurier wenden, [nach Petersburg geht er sehr«


Im Februar sagt er weiter:


»jetzt will ich den Brief an Galitzin schreiben,«


und Karl schreibt den Titel für das dritte Quartett und die Widmung für Galitzin auf. Karl spricht die Hoffnung aus, daß das Geld bald


[567] »Das kommt gewiß von Galitzin. – Gewiß kommt es. – Wer weiß ob es nicht schon bei Fries ist, weil er geschrieben hat: je vais. der Bruder wird hingehen.«


Dieses je vais ist eine offenbare Anspielung auf Galitzins Brief vom 14. Januar 1826. Der Bruder mahnt auch seinerseits zu einem Briefe an Galitzin. Im März schreibt er:


»Du solltest jetzt dem Galitzin noch einmal selbst schreiben und ihm alles erzählen, wie die Quartette fortgeschickt worden sind. Ich will den Brief selbst auf die Post mit Recepisse tragen. – Du sagst ihm, daß Du ihm noch 1mal schreibst, weil Du fürchtest, daß die Briefe wieder verloren gegangen sind. Ich glaube das Quartett ist nicht angekommen.«


Die Quartette waren also, wie es scheint, nacheinander abgegangen, das letzte, wie wir gleich sehen, durch Vermittlung eines besonderen Kuriers. Zu diesem Geschäft war ein Kurier Lipscher gewählt, über den Holz Mitte Mai folgendes im K.B. erzählt:


»Der Courier Lipscher, welcher das 3. Quartett mitnahm und das Geld bringen sollte, schrieb aus Petersburg: Er ist beim Fürsten gewesen, der sich entschuldigte, er habe eben keine Zeit, er möge an einem anderen Tage kommen; Lipscher ging nun 5 bis 6 mahl hin, ward aber nie vorgelassen, man brachte allerlei Ausflüchte vor; ein sogenannter blauer Zettel von 5 f. half ihm endlich, durch einen Domestiken den Weg zum Fürsten wieder zu finden; dieser war nicht wenig in Verlegenheit, blätterte in den Partituren herum und sagte endlich, Lipscher möge vor seiner Abreise nach Wien bei ihm erscheinen, um das Geld in Empfang zu nehmen. – Dieser hält nun alles doch für russische Kniffe! – Doch setzt er hinzu, daß er sich nicht so leicht werde abfertigen lassen; in 4 bis 5 Wochen gedenkt er hier zu sein. Jetzt ist es auch gewiß, daß er das 2. Quartett erhalten hat.10« Und weiter, da Beethoven die Sache noch einmal zu erwähnen scheint: »Ich glaubte anfangs, daß es besser wäre, dem Galitzin sogleich zu schreiben, da aber der Courier früher hier eintreffen wird, als eine Antwort von dort, so könnte man noch abwarten. Erwähnen Sie nur wieder des Couriers.« Um dieselbe Zeit nimmt auch einmal Schindler das Wort: »Die Sache mit Galitzin wird bedenklich und ich wünsche einen guten Ausgang. – Hätten Sie mir gefolgt, so hätte er höchstens ein Quartett und damit basta. – Sie haben sich durch Schmeicheleien niemals bethören lassen als von diesem fürstlichen Prahler.« Und wieder Schindler: »Voilà den Brief an Graf Lebzeltern und an den Banquier Stieglitz. – Sie können noch heute abgehen, da großer Posttag ist. – Was gibt es dabei zu bedenken? Warten und warten – dabei kommt nichts heraus. –Amice subscribe! und fragen Sie nicht wieder links und rechts. – Breuning ist damit ganz einverstanden.11 – Konnte Fürst Galitzin so handeln ganz gegen seine Briefe, so ist nichts gutes von ihm zu erwarten.«


[568] Noch schärfer lautet eine Mitteilung von Holz, dem Zusammenhang nach aus dem Juni:


»Der Courier Lipscher hat geschrieben: 7 Mahl war ich bei dem Lumpenkerl, das letzte Mal hieß es, er sei zur Krönung nach Moskau abgereist, lauter russische Kniffe12. – Mir sagten hier mehrere Couriere, die Gesandtschaft thue wenig, sie will es mit dem Herrn nicht verderben.«

Noch im Juli erzählt Holz, wohl nach einer Mitteilung des Kuriers:

»Der Fürst sei sehr höflich gewesen, aber er läßt sich später immer verleugnen. – Der Courier hält es mehr für Leichtsinn und Bequemlichkeit, als für bloßen Unwillen das Geld zu zahlen.«


Später sagte er: der Kurier rate sich an Stieglitz zu wenden, der leichter als die Gesandtschaft etwas betreiben könne. Noch spät im Juli spricht Karl die Absicht aus, an Steglitz in der Sache zu schreiben; der schuldige Betrag wird hier wieder auf 125 Dukaten angegeben.

So sandte denn Beethoven am 2. August den Brief an Stieglitz und erhielt unterm 13. August folgende Antwort:


»St. Petersburg d. 13. August 1826.


In Erwiderung Ihres geehrten Schreibens vom 2 August müssen wir Ihnen anzeigen, daß der Fürst Nicolaus Galitzin gegenwärtig nicht hier anwesend ist, sondern sich, wie wir uns versichert, in der Nähe des Städtchens Koslow im Tambowschen Gouvernement aufhalten soll.

Sobald derselbe hierher zurückkommt werden wir ihm den Gegenstand Ihres Schreibens in Erinnerung bringen und nicht verfehlen Ihnen den Erfolg mitzutheilen. Mit vollkommenster Hochachtung empfehlen wir uns Ihnen ergebenst.


Stieglitz et Co


Dadurch wurde also die Abwesenheit Galitzins bestätigt. Nun schrieb endlich Fürst Galitzin wieder, noch vor seiner Rückkehr (er hatte wohl Nachricht von Stieglitz erhalten), er habe die beiden Quartette erhalten, und erwähnt dann unglückliche Umstände, namentlich große Verluste; ehe er zum Kriege nach Persien abgehe, wolle er aber die 125 Dukaten zahlen; zu denen bekennt er sich also, wenn er sie auch noch nicht schickt. Hier der Brief:


»Le 10/22 Novembre 1826.


Mon cher et digne Monsieur van Beethoven!


Vous devez me croire bien inconséquent et bien léger de vous laisser sans réponse pendant si longtemps surtout quand j'ai reçu13 de vous deux nouveaux chefs-d'œuvre de votre immortel et inépuisable [569] génie. Mais des circonstances malheureuses dans lesquelles je me suis trouvé, tant par de grandes pertes que m'ont fait éprouver plusieurs banquerottes, que par d'autres circonstances que je ne puis vous expliquer, m'ont tout à fait détourné des mes occupations habituelles.

Maintenant j'habite la campagne au fond de la Russie, et sous peu de jours je partirai pour la Perse pour y faire la guerre. Avant cela j'expédierais absolument à M. M. Stieglitz la somme de 125 ducats pour vous être remise, et je ne puis que vous offrir mes remerciments pour vos chefs-d'œuvre et mes excuses d'avoir été si longtemps sans vous donner signe de vie. Continuez je vous prie de me donner de vos nouvelles auxquelles je tiens beaucoup, écrivez moi toujours à la même adresse, et marquez moi je vous prie ce que vous composez de nouveau.

Agréez l'estime et la considération d'un de vos plus grands admirateurs


Pce Nicolas Galitzin«.


Auswärts auf diesem Brief stand von fremder, wie Thayer meinte von Breunings Hand: »Am 10. Januar 1827 in dieser Sache eine Anfrage an das Wechselhaus Stieglitz u. Kompagnie gestellt u. um Übersendung des Geldbetrages à 125 ⌗ oder Nachricht gebeten.«


Da die Zahlung nicht erfolgte, wurde am 10. Januar 1827 noch einmal eine Anfrage an Stieglitz von seiten Beethovens gerichtet, auf welche am 18. Januar folgende Antwort erfolgte:


»St. Petersbourg den 18. Januar 1827.


Unterm 13 August vorigen Jahres hatten wir die Ehre Ew. Hochwohlgeboren damals erhaltenes erstes Schreiben zu beantworten. Jetzt sind wir im Besitz eines zweiten vom 10 Januar über denselben Gegenstand wovon das frühere handelte. In Erwiderung desselben zeigen wir Ihnen an, daß wir dem Herrn Fürsten Nicolas Galitzin bereits nach Koslov im Gouvernement Tambov Ihrethalben geschrieben und ihn an Ihre Forderung von 125 Ducaten erinnert haben. Wir erwarten darauf noch seine Antwort die wir nach Empfang nicht verfehlen werden Ihnen mitzutheilen.


Mit vollkommenster Hochachtung haben wir die

Ehre zu sein

Ew. Hochwohlgeboren Gehorsamster Diener«

(Unleserlich.)


Also gezahlt war nicht; man erwartete Antwort von Galitzin. Noch auf dem Sterbebette unterzeichnete Beethoven folgenden Brief an den Banquier Stieglitz:


»Wien, 21. März 1827.


Ich hatte die Ehre, Ihnen am 10. Jänner d.J. zu schreiben, um Sie zu bitten, mir die Summe von 125 ⌗ zu übermachen, welche nach der von Sr. Durchlaucht dem Fürsten N. G. mir gegebenen Zusicherung von demselben [570] für meine Rechnung bei Ihnen erleget werden sollte. Ich bin aber ohne Ihre Empfangsanzeige dieses Schreibens geblieben, weßhalb ich für den Fall es in Verlust gekommen wäre, dessen Inhalt ausführlich bestätige, und noch überdies einen Auszug des Briefes beifüge worin Fürst G. mir anzeigt, die erwähnte Summe vor seiner Abreise nach Persien bei Ihnen niederlegen zu wollen. Meine Bitte geht nun dahin, solche wenn sie Ihnen wirklich eingegangen ist, an die Hrn. Arnstein u. Eskeles hier für meine Rechnung zu übermachen, um diesen Gegenstand auf diese Weise zu ordnen und mich in den Besitz eines Betrages zu setzen, dessen ich, besonders bei meiner schon so langwierigen Krankheit, sehr benöthige.

Indem ich Ihnen im Voraus meinen Dank für Ihre Gefälligkeit abstatte, habe ich die Ehre usw.


Ludwig van Beethoven.«


Karl van Beethoven besaß das Konzept dieses Briefes, auf welches Beethoven noch eigenhändig geschrieben hatte:


»An Fürst Galitzin, wegen 125 ⌗ vom 21. März 1827.«


Am 26. März 1827 starb Beethoven; die Restschuld von 125 Dukaten, welche Galitzin hatte zahlen wollen und also als bestehend anerkannt hatte,14 war nicht bezahlt.

Soweit die historische Grundlage dieser Frage, wenigstens für die Zeit, da Beethoven lebte. Die weitere Entwicklung der Sache wollen wir so ausführlich nicht betrachten und geben nur eine tunlichst kurze Übersicht über ihren Fortgang.

Zwei Jahre nach Beethovens Tode (20. März 1829) wandte sich Karls damaliger Vormund Hotschevar an die kaiserliche Staatskanzlei (Graf Nesselrode) mit der Bitte, daß die Gesandtschaft in Petersburg die Auszahlung der 125 Dukaten veranlassen möge. Nach der Antwort Nesselrodes erklärte der Fürst, sich zuerst über die Begründung von Karls Forderung informieren zu müssen, ließ ihm aber auf wiederholte Bitten den Betrag von 50 Dukaten in zwei Raten von 20 und 30 Dukaten zugehen,15 und verspricht in einem Brief an Karl vom 2./14. Juni 1835 die noch weiter verlangten 75 Dukaten, obgleich er für die von ihm bestellten Werke den schuldigen Betrag bezahlt zu haben meine, als Opfer für das Gedächtnis Beethovens (pour honorer sa memoire, qui m'est chère) ihm senden zu wollen. Der Unterschied, den er hier zwischen den [571] von ihm bestellten und anderen ihm zugesandten Werken andeutet und anderswo detaillierter ausführt, ist, wie wir bereits wissen, unberechtigt. Die Sendung des Restes von 75 Dukaten erfolgte erst 1852. Karl van Beethoven erwähnt in seinen Aufzeichnungen aus der Korrespondenz des Fürsten mit ihm, daß das Geld für die Messe und Ouvertüre von demselben nie bezahlt worden sei, und ferner, daß er die letzte Sendung nicht als Tilgung einer Schuld, sondern als Gunst zu Ehren Beethovens betrachte.16 Das hatte der Fürst gewünscht. Es war ein weites Entgegenkommen Karls; denn es war in der Tat eine Schuld, die der Fürst abzutragen hatte. Wenn er ihm jetzt eine Erklärung zugehen ließ, zu welcher er nicht verpflichtet war, so wollte er vielleicht auch seinerseits dazu beitragen, daß die Sache aus der Welt kam, und wollte an Streitereien nicht beteiligt sein. Wenn das so war, so wollen wir Karl unsere Anerkennung nicht versagen. Die Schuld war abgetragen, die Sache also beseitigt. Das Verfahren Galitzins hat in diesem Falle nicht unsere Sympathie.

Leider haben sich an diese Frage noch weitläufige Korrespondenzen und gereizte Erörterungen geknüpft, hervorgerufen durch die Biographien, in denen gesagt war, Beethoven habe die Zahlung für die Quartette überhaupt nicht erhalten. Das hatte Schindler in der zweiten Auflage seiner Biographie (S. 163), ohne genaue Kenntnis der Sachlage, unrichtig behauptet17; es ging dann in andere Darstellungen (die Biographie von Döring und die Geschichte der Musik von Brendel) über, und es fand sich gar die geschmacklose Wendung, Beethoven sei um das Geld betrogen worden – ein Ausdruck, den Schindler ausdrücklich von sich ablehnte. Dagegen erhob sich der Fürst und sein Sohn Georg; man verlangte Widerruf und Entschuldigung und drohte mit gerichtlicher Klage. Ausführlich schrieb der Fürst am 16. April 1852 aus Charkow an Karl [572] und kündigt ihm die Summe von 75 Dukaten, nicht als Pflicht, sondern als besondere Gunst, an, und schickte sie tatsächlich am 13./25. Oktober 1852. Um dem Fürsten nach jeder Richtung Gerechtigkeit widerfahren zu lassen, teilen wir hier den ersten Brief an Karl nach seinem ganzen Umfange mit.


»Charkoff 16 avril 1852.


Monsieur Charles de Beethoven!


Je viens de recevoir votre lettre, à laquelle je m'empresse de répondre. Comme vous reprenez les choses de très loin, je ferai comme vous afin de rectifier quelques unes de votre assertions, ce qui est d'autant plus necessaire, que ce que je vais vous dire doit paraître incessament dans la gazette musicale de Berlin, où Mr. Damcke, publiciste de mérite, s'est chargé de confondre les impostures de Schindler, dont il a été lui-même pendant longtemps la dupe.

Mes rapports avec le célèbre Beethoven datent de 1822, époque où je lui écrivis pour lui demander de me composer trois quatuors. Il me répondit qu'il y consentait et fixait la rétribution à 50 ⌗ par quatuor. Aussitôt sa réponse récue, 50 ducats sont expédiés à Vienne pour lui être remis par la maison Heniekstein et Co. Courier pour courier il me répond pour me témoigner sa gratitude et son étonnement d'avoir déjà reçu le prix du premier quatuor avant d'avoir mis la main à l'œuvre. Deux années s'écoulent et je n'avais encore rien reçu. Tout à coup il m'envoie un gros paquet, point de quatuor encore, mais en revanche deux partitions en échange des 50 ⌗, qu'il possède depuis si longtemps, et d'offrir l'autre pour le même prix à S. M. l'empereur. Je m'acquittai de cette commission et l'argent lui fut expedie. Pour ce qui me regarde, j'aurai craint de lui faire de la peine en répondant par un refus et une somme d'argent qui ferait 54 ducats avec le change fut de nouveau expedie à votre oncle. Cependant tous ceux qui comme moi attendaient depuis si longtemps avec impatience l'apparition du nouveau chef-d'œuvre furent passablement desappointés de cette surprise et je ne pus les empêcher de trouver que le procédé n'était guère délicat, attendu que cette messe, j'aurai pu en faire l'acquisition dans tous les magazins de musique pour quelques florins, quand elle serait éditée. – Pour moi cet envoi m'occasionna une dépense assez forte car n'en sachant que faire pour mon usage, je fis don à la société philharmonique de St. Petersbourg, et pour qu'elle put être exécutée au plus tot, je fis copier à mes frais toutes les parties d'orchestre et de chant, ce qui me coûta la valeur de cent ducats. – Plutard j'appris par la Cäcilia, que ce journal avait reçu en Septembre 1824 un fragment du quatuor op. 127 qui m'était de stiné et que tout le quatuor était promis aux frères Schott de Mayence pour octobre de la même année, tandis que moi, je ne le reçus qu'en 1825, comme il résulte du titre inscrit sur un manuscript, qui me fut envoyé. Ainsi Schott était mieux traité que moi, qui avait payé depuis [573] trois ans.18 Ce n'est donc pas par suite d'une sonscription de 50 ⌗ que j'ai eu cette messe, mais bien parceque, ayant envoyé depuis longtemps cette somme, elle se trouvait compensée par cet envoy. C'est ce qui fit dire alors, que chez le grand homme la délicatesse n'était pas toujours à la hauteur de son génie. L'ouverture op. 124 qui me fut envoyée beaucoup plus tard sans que je l'eusse demandée portait ma dédicace – c'etait une attention de Beethoven et j'y répondis en lui fixant 25 ducats pour cet muvre. Si la somme de 125 ducats n'est pas partie à l'époque que je l'avais annoncée cela n'a pas dépendu de moi. Devant à cette époque partir pour la Perse et laissant une femme mourante et ayant essayé de revers de fortune inattendus, j'avais bien autre chose en tête. – D'ailleurs je croyais, que l'illustre compositeur pouvait bien attendre un peu, puis qu'il m'avait fait attendre assez longtemps et pour me satisfaire autrement que j'avais droit de l'espérer. Il m'en coute de rappeler ces détails, mais puisqu'on m'a accusé d'avoir trompé le grand homme c'est le moins que je puisse faire que de rétablir les faits, tels qu'ils sont. Jamais je ne croirai que votre oncle ait pu avoir besoin de cet argent pendant sa maladie, puis que ses biographes ont publié, qu'il a laissé 9000 florins après sa mort. Si les trois quatuors m'étaient parvenus deux ans plus tot, Beethoven aurait reçu tous les 225 ducats,19 mais sa mort est venue inopinement et ma position vis-à-vis de ses héritiers n'était plus la même. Ce que j'ai demandé je devais le payer aussi vous ai-je fait passer 50 ⌗ pour le 3e quatuor dès que j'eus la certitude, que vous étiez l'unique héritier. Quant au reste de la somme comme c'était une affaire de pure condescendance personelle, et que cette somme ne devait pas servir à rétribuer quelque travail entrepris à mon intention il ne dépendait plus que de ma bonne volonté de régler la dessus ce qui me conviendrait. Et lorsque j'ai vu qu'on voulait l'exiger de moi, alors j'ai résolu de ne pas la payer, d'autres raisons sont encore venues confirmer cette détermination après la lettre que vous citez de moi, écrite en 18... Mais comme d'un autre côté il m'aurait répugne qu'une somme de 75 que j'avais destinée à votre oncle et à lui personnellement, restât entre mes mains et à mon profit, je résolus de la faire servir au bénéfice des pauvres et je vous en informais, aussi dans le temps. C'est dans cette intention, que j'ai fait imprimer à Brunswick et Petersbourg deux quatuors et un quintetto, arrangé pour les instruments à cordes par moi des muvres de votre oncle, pour être vendus au profit des pauvres. Cette publication m'a couté 90 ucats et je ne me suis pas fait rembourser mes frais parceque j'en ai fait le sacrifice pour cette œuvre, qui est le plus bel hommage, que j'ai pu faire pour honorer la mémoire de votre oncle. Quant aux autres pièces de musique que vous dites [574] avoir été reçu par moi, il ne m'a été envoyé qu'un trio vocal Empi tremate d'une valeur de deux florins au plus et mon envoi d'argent comportait 4 ducats de surplus. Ce n'est que l'année dernière, que j'ai eu connaissance de l'abominable article, qui me concerne dans la biographie de Beethoven. Comme depuis la mort de votre oncle, rien de ce qui parait en Allemagne, ne m'a plus interessé, j'ai cessé mes abonnements aux journaux de musique et je suis demeuré tout à fait étranger à ce qui s'y publiait. Il n'est donc pas étonnant, que je n'ai pas eu connaissance de ce pamphlet, et les personnes de ma connaissance qui savaient ce qui en était, trouvaient apparement peu délicat de m'en informer. – J'ai dû donc protester et ma protestation, dans laquelle je ménage les expressions et les faits bien plus, que je ne le fais dans cette lettre, où je parle avec toute ma franchise, je l'ai confiée à Damcke et la publication en a été rétardée à cause des intrigues de Schindler, qui en a eu connaissance. Quoiqu'il en soit – si vous tenez à ce que je fasse pour vous le sacrifice de 75 ducats, joints aux 344, que j'ai déjà dépensés, je ne le ferai qu'à condition, qu'il ne sera jamais question de votre part de réclamation obligatoire, que je ne veux pas admettre. J'attendrai donc votre réponse, pour savoir à quoi m'en tenir. Récevez mes civilités.


Prince Nicolas Galitzin


Der Fürst wandte sich auch an verschiedene Redaktionen20; an Brendel in Leipzig schrieb er zwei Briefe, deren letzter in dem Journal de Petersbourg abgedruckt wurde und von uns schon oben (S. 564) zur Vergleichung mit Galitzins Briefen an Beethoven herangezogen worden ist; er stellt in demselben den Verlauf der Sache von seinem Standpunkt dar. In diesen Darlegungen erscheint uns nun der Fürst in einem weniger günstigen Lichte, als ihn die Briefe an Beethoven zeigen, aus denen nur der unbefangene Bewunderer und Verehrer spricht. Die Vermögensverluste, von denen er spricht, und häusliche Erlebnisse mögen auf seine Stimmung Einfluß gehabt haben; auch die Klagen über Beethoven werden zum Teil wenigstens darauf zurückzuführen sein. Manche Widersprüche mit früheren Äußerungen mögen daher rühren, daß ihm sein Gedächtnis nicht überall treu war. So wenn er die Übersendung der Messe als eine Willkürhandlung Beethovens darstellt, der mit den Quartetten zögert – er hatte doch auf die Messe subskribiert und war mit der Verwendung des bereits geschickten Geldes für diese Sendung einverstanden gewesen! Voller Begeisterung schreibt er über die Aufführung der Messe, und da klingt es doch seltsam, wenn er später über die großen Kosten [575] klagt, welche ihm diese verursacht habe. Und wie unschön heißt es in dem Briefe an Karl, es sei nicht delikat von Beethoven gewesen, ihm die Messe zu schicken, die er nach dem Erscheinen für wenige Gulden hätte kaufen können – eine völlige Verkehrung der Tatsachen. – Der Fürst hatte in diesem Falle wohl keinen Anlaß, über Mangel an Delikatesse bei Beethoven zu klagen. Auch für die Sendung der Ouvertüre Op. 124 hatte er aufrichtig gedankt und freiwillig dafür 25 Dukaten bestimmt – nachträglich bezeichnet er diese Sendung als eine unerwartete.

Galitzin hatte den Musiker Damcke in Anspruch genommen, sich seiner Sache anzunehmen und ihn gegen Schindler zu rechtfertigen; dieser aber, anfänglich bei gutem Willen das zu tun, war nach Einsicht der vom Fürsten ihm mitgeteilten Korrespondenz anderen Sinnes geworden und gab die Sache auf. 1853 schrieb er die beiden Briefe an Schindler, die dieser in der Biographie (3. Aufl.), II S. 300 ff. abdruckt. Wir wiederholen sie hier nicht. Damcke hatte auch die Behauptung des Fürsten mitgeteilt, er habe die beiden letzten Quartette erst bei seiner Rückkehr aus Persien erhalten; ein offenbarer Gedächtnisfehler; er hatte sie längst vorher.

Soviel steht jetzt fest: im Jahre 1852 war der rückständige Betrag von 125 Dukaten bezahlt; nach wie langer Zeit und unter welchem Titel, kann jetzt dahingestellt bleiben. Galitzin hatte ja, wie seine Briefe ergeben, von Beethoven noch andere Musik erbeten und dabei gesagt, er möge sich für die Kosten der Kopiatur nach seinem Gutdünken bezahlt machen. Darauf deutet auch Karl in seinen Briefen an den Fürsten hin. Ob nun dafür, oder um dem Gerede ein Ende zu machen: kurz, der Sohn des Fürsten deponierte 1858 bei Kaskel in Dresden die Summe von 125 Dukaten für Beethovens Erben, wenn solche noch vorhanden seien; sonst für einen guten Zweck (Stiftung). Das war nun, jedenfalls in dieser Höhe, keine Schuld mehr; auch die Witwe Karls scheint diese wohlwollende Gabe nicht mehr als Schuld aufzufassen; sie war übrigens offenbar nicht genau unterrichtet. Wir lassen noch einen Brief der Witwe und einen von Holz zur Erklärung folgen:


»Euer Wohlgeboren.


In den Signalen Nr. 37 finde ich eine Erklärung des Herrn Fürsten v. Galitzin, laut welcher derselbe als Honorar für die seinem verstorbenen Vater Durchlaucht Nicolaus v. Galitzin vom Compositeur L. v. Beethoven gewidmeten Quartetten zu Gunsten der Erben des letzteren den Betrag von 125 Ducaten bei dem Banquier Herrn M. Kaskel in Dresden erlegt hat.

[576] Mein am 13. April d.J. verstorbener Gatte, Karl v. Beethoven hat als Universalerbe seines Onkels 70 Ducaten21 von dem Fürsten Nikolaus schon vor Jahren erhalten, da aber nach der Bestimmung seiner Durchlaucht des Fürsten Georg v. Galitzin, den Erben noch 125 Ducaten zukommen sollen, so erlaube ich mir, da Sie der intimste Freund des Compositeurs waren, mich mit der Bitte an Sie zu wenden, in dieser Angelegenheit das Erforderliche zur Erfolglassung dieses Betrages zu veranlassen, und seiner Durchlaucht sowohl meinen als meiner Kinder Dank auszudrücken.

Nehmen Sie, geehrter Freund, die Versicherung meiner Hochachtung, mit der ich zeichne


Ihre ergebene

Charlotte v. Beethoven.«


Wien Josephstadt Herrngasse

Nr. 38 2 Stock.


»Euer Durchlaucht!


In den Signalen Nr. 37 habe ich Ihr an Herrn Döring gerichtetes Schreiben gelesen und zwar mit doppelter Freude, nicht nur weil ich darin den Erben des väterlichen Kunstsinnes und ein wahrhaft großmüthiges edles Herz erkannte, sondern weil ich auch im Stande bin, in allen den verewigten Tonmeister Beethoven betreffenden Dingen einen wahrheitsgetreuen Aufschluß zu geben.

Der beiliegende Brief der Witwe Karoline v. Beethoven wird Euer Durchlaucht den ganzen Sachverhalt erklären, und ich habe mich demzufolge zu gleicher Zeit an den Herrn Banquier Kaskel um Bekanntgebung der erforderlichen Legitimations-Urkunden gewendet.

Die ganze schon vor Jahren mit dem Herrn Fürsten Nikolaus von Galitzin zur Oeffentlichkeit gelangte Honorars-Verhandlung hatte ihren Grund in dem skandalsüchtigen Herrn Schindler, den Beethoven selbst nicht ›Freund‹ sondern oft genug schriftlich und mündlich einen ›elenden Schuft‹ genannt hat. Hierüber und über das ganze Treiben Schindlers habe ich Briefe von Beethoven und andere Documente in Händen, die unwiderlegbar sind und womit ich jederzeit mit Freuden zu dienen bereit bin, falls Euer Durchlaucht nähere Aufklärungen wünschen, wie z.B. über dessen Diebstahl an der Verlassenschaft Beethovens etc. etc. Von den biographischen Notizen aus meinem Umgange mit Beethoven, namentlich aus der Zeit, wo er die letzten Quartette so zu sagen in meiner Gegenwart niederschrieb, habe ich bereits seit längerer Zeit einen Theil dem Herrn K. Russ. Staatsrath Lenz geschickt, welcher Euer Durchlaucht bestätigen wird, daß ich mein wahres Verhältnis zu Beethoven nie als prahlerisches Aushängeschild mißbraucht habe und daß es mir immer nur darum zu thun war, der boshaften Lüge auf den Kopf zu treten.

Wien am 17. Sept. 1858.


Mit größter Hochachtung

E. Durchlaucht

ehrfurchtsvoll ergebenster

Karl Holz

jubilirter u.ö. Ständ. Beamter

Wipplinger Straße 349.«


[577] Der Ausgang der Sache versöhnt auch die Gegner des Fürsten, sollten deren noch vorhanden sein, mit ihm und seiner Familie und berechtigt zu dem Wunsche, daß die Polemik nun ruhen möge. Auch der größte Verehrer Beethovens kann kein Interesse daran haben, daß dieselbe weiter behandelt werde. In der Geschichte Beethovens bleibt dem Fürsten Galitzin das Verdienst, die Komposition der Quartette Op. 127, 130 und 132 direkt veranlaßt zu haben, deren Ausarbeitung den Meister so fesselte, daß er bis zu seinem Ende der Quartettkomposition zugewandt blieb.

Fußnoten

1 Ich benutze das von Thayer über diese Sache gesammelte Material. Von den Schriftstücken aus der Zeit nach Beethovens Tod gebe ich nur eine Auswahl, nur das Notwendigste.


2 Die Briefe Beethovens an Galitzin sind nicht vorhanden.


3 Den Brief erwähnt Beethoven in dem Brief an Erzherzog Rudolf vom 1. Juni (1. Juli), Köchel, S. 303.


4 S. IV S. 370. Die Sendung des Geldes folgte bald nachher.


5 Natürlich die Messe.


6 Darnach scheint also Beethoven gefragt zu haben.


7 Der Brief ist veröffentlicht in einem mit V. P. unterzeichneten Artikel »Une Réhabilitation« im Journal de St. Petersbourg 15.,27. Juni 1883.


8 Diese Klagen wegen Enttäuschung und Kosten nehmen sich recht unschön aus, besonders neben Galitzins Briefen an Beethoven. Galitzin hatte auf die Messe subskribiert.


9 Davon hatte er schon in den Briefen an den Neffen geschrieben (S. 535).


10 Das B-Dur, das zweite der zuletzt gesendeten.


11 Der geachtete Name Breunings in diesem Zusammenhange läßt die Besorgnisse der Freunde als nicht unberechtigt erscheinen.


12 Das war nun doch wohl richtig nach Galitzins Brief.


13 Daraus geht hervor, daß der Fürst die beiden Quartette vor seiner Abreise erhalten hatte.


14 Die beweisende Kraft des Galitzinschen Briefes vom 10./22. November 1826 stellte L. Bischoff ins richtige Licht, Rhein. Musikzeitung 1853, 26. März. Vgl. Schindler II S. 239 ff. und den von ihm mitgeteilten Brief von Damcke.


15 Über 30 Dukaten quittiert Karl bei Henikstein am 9. November 1832.


16 »Si V. A. veut bien me faire la grace de m'envoyer la somme en question je la regarderai non comme l'acquittement d'une dette, mais comme une faveur faite à la memoire de feu mon oncle, et je ne manquerai pas de vous témoigner par une lettre écrite dans ce sens ma profonde reconnaissance d'avoir obtenu de la grace de V. A. une gratification à laquelle je n'avais guère de titres. Je me flatte que cette déclaration suffira à V. A. etc.


Ch. de B. Josephstadt No. 221. 8. Juni 1852.«


Ich entnehme Abschrift dieser und anderer Aufzeichnungen Karls van Beethoven den Materialien Thayers. Sie stammten nach dessen Angabe, wenn ich recht verstehe, von Damcke her.


17 In der letzten Ausgabe ist diese Behauptung nicht wiederholt.


18 Das Quartett erschien 1824. Lange vorher war es Schott versprochen, woraus Beethoven kein Vorwurf zu machen war.


19 Da wäre also Messe und Widmung inbegriffen gewesen.


20 So an den Herausgeber der Revue et Gazette Musicale de Paris in einem Brief aus Charkow vom 21. Juli 1852.


21 Es waren 75, wie wir wissen.

Quelle:
Thayer, Alexander Wheelock: Ludwig van Beethovens Leben. Band 5, Leipzig: Breitkopf & Härtel, 1908., S. 552-578.
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