Correspondenz zwischen Weber und Spontini

[555] Da von Berlin aus in Sachen der dortigen, wie es Weber schien, so wohleingeleiteten Aufführung der »Euryanthe«, die Brühl selbst auf Ende April festgesetzt hatte, bis Mitte März Nichts verlautete, so schrieb Weber am 18. an Spontini und ersuchte ihn um Mittheilung der Zeit der letzten Probe, da er selbst dazu nach Berlin zu kommen Willens sei.

Weber erhielt hierauf, am Tage der Dresdener Euryanthenaufführung, nachfolgenden Brief Spontini's:[555]


»A Monsieur C. M. de Weber,


Monsieur et cher Collegue!


J'ai voulu profiter de l'occasion favorable de Mr. Sassaroli pour vous faire parvenir la présente, en réponse de votre aimable lettre du 18 de ce mois.

Je dois commencer d'abord par vous exprimer, Monsieur, combien j'ai êté sensible aux complimens flatteurs et honorables que vous m'avez témoignés, dont je vous prie de vouloir bien agréer toute ma reconnaissance, et l'assurance d'un égal retour, quant aux sentimens d'estime pour votre beau talent, que je crois de savoir apprecier.

Venons maintenant à ce qui concerne votre opera Euryanthe: En ma qualité de compositeur, il me suffit qu'un ouvrage porte votre nom, Monsieur, pour en avoir la haute opinion que vous meritez à juste titre. En ma qnalite de directeur général de la musique de S. M. le Roi de Prusse, je dois me diriger moi-même, suivant les lois et les ordonnances de l'Instruction Royale de service qui est pour moi l'Arche Sainte.

Suivant cette Royale Instruction, je dois soumettre à la décision de la Direction générale de musique, composée de six artistes distingués, l'admission au répertoire de tout ouvrage nouveau; et il est même expressement defendu à Mr. l'Intendant général de faire lacquisition ou l'achat d'un ouvrage quelconque, s'il ne lui est point préalablement proposé et démandé par ecrit par cette Direction! Hors, comme la propostion ni la démande de la partition d'Euryanthe ne lui a pas êté encore faite, ni de vive voix, ni par ecrit, attendu que nous êtions engagés avec Mr. Spohr, avant l'apparution de votre opera, il en resulte, que nous ne possedons pas votre partition, que nous ne la connaissons pas, et que par consequent nous n'avons pu prendre aucune deliberation sur sa prompte execution sur notre théatre.

En outre de cela, permettez-moi de grace, Monsieur, quelques reflexions particulieres et confidencielles pour vous seul, que mon devoir m'oblige de faire, lorsqu'il s'agit de la mise en scene[556] d'un grand opera qui necessite une grande depense pour le prix du droit d'auteur, de la partition, de toute la copie générale, des decorations, costumes etc. etc.

Les gazettes etrangeres, surtout celles de Vienne et même de Berlin, ainsi que toutes les lettres et rapports particuliers1 sur le succés à Vienne d'Euryanthe (pardonnez, Monsieur, à ma necessité de vous l'avouer) n'ont pas êté assez favorables, à l'exception d'un article un peu exrageré, inseré par les bienveillans offices de celui, au quel je dois une spirituelle satyre, en vers, contre Olimpie, et la proscription de mon nom de la gazette de Vosse, à moins qu'il ne s'agisse de le maltraiter!

Mais tous ces motifs, que je confie à vous seul,sont tout à fait nuls pour moi, attendu que je connois par experience l'incertitude des vicissitudes du théatre, les cabales, los intrigues, l'envie et toutes les disgraces at tachées à notre belle carriere, glorieuse même, l'orsqu'elle est exempte de tout reproche, pour les compositeurs d'un veritable talent et d'un vrai merite personnel et moral!! Je vous le repete donc avec sincerité, Monsieur: il suffit qu'un ouvrage porte votre nom, pour que je sois convaincu d'avance de tout son merite, et vous pouvez être bien sur que je mettrai tout lempressement possible à vous servir en tout ce qui dependra de moi, comme j'ai fait pour MMrs, Schneider, Klein, Kreutzer, Blum, Schmidt, Helvig, Bn. Liebtenstein et autres, tous compositeurs allemands: Je vous demande seulement la permission, en obeissauce de l'Instrucfion Royale de service, de remplir les formalités qui me sont prescrites, et d'en soumettre en même tems le resultat à l'Autorité, Superieure. D'ailleurs nous ne pourrions pas nous occuper tout de suite de la mise en scene d'Euryanthe, 10. parceque Mr. l'Intendant général m'a declaré ne vouloir plus monter, jusqu'à l'hiver prochain, de grands opéras, à cause des depenses: 20. parceque nous nous trouvons dans la necessité, aprez la rémise de F. Cortez et d'Othello,de donner, Medea de Cherubini, Mad.

[557] Milder voulant la jouer avant son départ par congé, la Gazza ladra de Rossini, le Prince Riquet de Blum, les Rosieres de Herold, et d'autres ouvrages de genre pour Mad, Seidler et Mle. Eunicke, la prèmiere surtout se trouvant, aprez une très longue maladie, hors d'état d'executer, étudier et répeter de grands roles et de grands ouvrages.

Je vous prie bien instamment, Monsieur, d'envisager sous son veritable aspect le sens et le but de mes observations en la qualité de ma place, et d'agréer, en ma qualité de votre collegue, l'assurance de tout mon zèle à vous servir, ainsi que de la haute estime, avec la quelle, j'ai l'honneur d'être


Monsieur

Votre très humble et devoué Servit.

Spontini.2


Berlin a 27. Mars 1824.«


Weber beantwortete diesen Brief durch ein Schreiben vom 12. April:


»Hochwohlgeborener Herr General-Musik-Director!

Hochgeehrtester Herr und Freund!


Herr Sassaroli hat die Güte gehabt, mir Ihr geehrtes Schreiben vom 27. März a. c. zu überbringen.

Wenn vom Aussprechen schmeichelhafter Dinge unter uns Beiden die Rede ist, so ist es stets an mir, Ihnen dafür dankbar zu sein: denn ich zolle dem Schöpfer der Vestalin nur den Tribut der Achtung, die ihm jeder Künstler schuldig ist.

Was Ihre offizielle Mittheilung wegen der Darstellung meiner Oper Euryanthe auf dem königl. Theater zu Berlin, in Bezug auf eine aus solch ausgezeichneten Künstlern bestehende General-Musikdirektion betrifft, so muß ich darüber meine Verwunderung ausdrücken! – Es ist meines Wissens nie und nirgend zur Kenntniß des Publikums und der Künstler gebracht worden, daß : il est même expressement defendu à Mr. l'Intendant général de faire l'acquisi tion on l'achat d'un ouvrage quelconque, si ne lui est point préalablement proposé et démandé par ecrit de cette Direction.

[558] Sie sind so freundlich mir zu sagen: ›Je vous demande seulement la permission en obéissance de l'Instruction Royale de Service, de remplir les formalités qui me sont prescrites, et d'en soumettre eu même tems le resultat à l'Autorité Superieure.‹ –

Ich bin selbst ein zu gewissenhafter Diener, als daß ich nicht jede ähnliche Handlungsweise ehren sollte. Es kommt mir aber, nach meiner Ansicht, hier nicht mehr zu, etwas zu erlauben oder zu suchen, da ich durch jeden Schritt der Art die Mißbilligung des Herrn Grafen Brühl mit Recht zu erwarten hätte. Bis jetzt glaubt die Welt in Ihm die autorité superieure als General-Director der königl. Schauspiele zu sehen. Seit Jahr und Tag hat er die Oper angenommen, so wie früher den Freyschützen. Sie haben die Güte, mir die unendlich schmeichelhafte Versichrung zu geben : ›Il me suffit qu'un ouvrage porte votre nom, pour en avoir la haute opinion que vous meritez à juste titre.‹ – Was kann also der Aufführung des Werkes entgegen stehen? denn welcher dieser 6 Herren wird sich nicht für verpflichtet halten sein Urtheil dem Ihrigen zu unterwerfen? – Ist der Herr Graf weiter gegangen als er sollte, so kommt es auch blos ihm zu, dieses zu vertreten. Von mir würde es eine unverzeihliche Anmaßung sein, mir auch nur eine Meynung über fremde Dienstverhältnisse zu erlauben. Ich sehe daher die ganze Sache gar nicht mehr als die meinige an, indem ich Ew. Hochwohlgeboren wiederholter Theilnahme-Versicherung, und der erprobten Güte des Herrn Grafen Brühl vertraue. Sie werden es daher auch ganz angemessen finden, und billigen, daß ich den officiellen Theil Ihres geehrten Schreibens dem Herrn Grafen mittheile.

Ich komme nun zu den Reflexions particulières et confidencielles die Sie mir machen, und glaube in denselben die freundschaftliche Aufforderung zu sehen, sie zu erwiedern. Sie machen mir bemerklich: ›Les gazettes étrangeres, surtout celles de Vienne, et même de Berlin, ainsi que toutes les lettres et rapports particuliers sur le succès à Vienne d'Euryanthe n'ont pas été assez favorables, à l'exception, d'un article un peu exagéré inseré par les bienveillans offices de celui anquel je dois une spirituelle satyre en vers, [559] contre l'Olimpie, et la proscription de mon nom de la gazette de Vosse, à moins qu'il ne s'agisse de le maltraiter.‹ –

Es scheint keinem Zweifel unterworfen, daß es viele Leute giebt, die glauben, Ihnen mein Hochgeehrtester Herr General-Musikdirector angenehm zu erscheinen, wenn sie Ihnen Unangenehmes von mir berichten. Es ist allerdings Vieles gegen Euryanthe geschrieben worden, aber gewiß eben so viel dafür: Welches Sie nur zufälligerweise nicht erfahren haben. Eine Satyre in Versen gegen Olympia kenne ich eben so wenig als den Verfasser jenes article exagéré, indem ich überhaupt nicht recht einsehe, wie das, was gegen Sie geschrieben wird, mit der Frage der Aufführung meiner Oper in Berlin in Zusammenhang kommt.

Ich würde es von mir z.B. für sehr thöricht halten, wenn ich alle die bittern Ausfälle, die von Berlin aus gegen mich, und die dort noch nicht gesehene Euryanthe geschrieben werden, Ihnen wieder erzählen oder gar zuschreiben wollte.

Wenn man übrigens in Vier Vorstellungen – wo ich die letzte nicht einmal selbst dirigirte – Vierzehnmal hervorgerufen wird, der Hervorrufe mehrerer der Darstellenden an jedem Abende ungerechnet, so scheint dieß ein glücklicher Erfolg zu sein. Doch entscheidet Gefallen oder Nichtgefallen an einem Orte wohl noch nicht gänzlich über den Werth eines Werkes. Wie Sie selbst an Olympia in Paris gesehen haben, von deren glänzendem Erfolg in Berlin ich das Vergnügen hatte, Augenzeuge zu sein. Figaro mißfiel gänzlich bei seinem ersten Erscheinen in Wien. Don Juan ebenso in Frankfurt, und wie hoch stehen doch jetzt diese Werke in der Meinung des Publikums. Dieses ist ein Trost für uns Andere sich Versuchende, indem wir zu diesen Sternen empor blicken.

Aber wie unnöthig ist es, Ihnen dieß zu sagen. Sie selbst fahren ja sogleich in folgender Weise fort: ›Mais tous ces motifs (?) sont tout à fait nuls pour moi, attendu que je connois par experience l'incertitude des vicissitudes du théatre les cabales, les intrigues, l'envie de toutes les disgrâces attachées à notre helle carriere, etc, etc.‹[560]

Die Wichtigkeit der übrigen Hindernisse, die Sie gefälligst mir vorzählen, habe ich kein Recht zu erwägen, da es mir nicht zukömmt die Plane der Lenker eines fremden Kunstinstitutes zu beurtheilen. – Ich weiß nur, daß 1stens Alle künstlerischen Mittel zu Aufführung der Euryanthe in Berlin vorhanden sind. 2tens daß sie weder auf großen Decorations- noch Kleideraufwand berechnet ist, 3tens daß der Herr Graf Brühl mein langjähriger Freund ist, 4tens daß sie mir versichern : ›Je vous répéte donc avec sincerité, il suffit qu'un ouvrage porte votre nom que je sois convaincu d'avance de son mérite et vous pouvez être bien sur, que je mettrai tout l'empressement possible à vous servire en tout ce qui dependra de moi.‹ Und endlich 5tens, daß das Berliner Publikum mich durch seine ununterbrochene Nachsicht sogar verwöhnt haben könnte und mir daher jetzt nichts weiter zu sagen übrig bleibt, als die Versicherung der vollkommensten Hochachtung zu wiederholen, mit welcher ich die Ehre habe zu sein


Euer Hochwohlgeboren

des Herrn General-Musikdirektors


ganz ergebener

Freund und Diener

C. M. v. Weber.

Dresden den 12. April 1824.«


So gerecht nun Weber's Entrüstung über Spontini's wenig gerades und offenbar auf ein thunlichstes Hinausschieben der Euryanthenvorführung in Berlin abzielendes Verhalten in dieser Angelegenheit, sein kindisches Mitspielenlassen seiner gekränkten Eitelkeit in den Geschäften war, so läßt sich doch nicht läugnen, daß Spontini sich formell im Recht befand und Weber seinerseits einen Mangel an geschickter Taktik zeigte und sich Blößen gab, indem er von dem ihm notorisch bekannten Gedichte, das am Abende der ersten Aufführung des »Freischütz« in Berlin erschienen war, Nichts zu wissen vorgab, ferner den so sehr theatererfahrenen Spontini durch die Schilderung der äußern Kennzeichen vom Erfolg bei Aufführung der »Euryanthe« vom Werthe derselben zu überführen suchte und endlich eine Art von Berufung auf die Autorité suprême des Grafen Brühl blicken ließ.[561]

Durch den ersteren Mangel an Offenheit trat er, gleichsam freiwillig, nicht allein mit Spontini auf das Kampffeld der Intrigue, auf dem dieser ein Held war, sondern gewährte diesem auch noch die Füglichkeit (wie auch in dessen Brief vom 28. April geschah), ihn empfindlich zu justificiren; durch das zweite verletzte er den mächtigen Mann und durch das dritte zwang er ihn, seine ganze Macht und die Bedeutsamkeit seiner Stellung, die ihn nur dem Könige und dem Minister, Fürsten Wittgenstein unterordnete, zu zeigen.

Es würde viel zu weit führen, wenn wir hier die zwischen Spontini, Weber, Brühl, Wittgenstein etc. gepflogene Correspondenz in aller Ausdehnung geben wollten, sie würde allein einen kleinen Band füllen. Hier ist nur ein kurzer Abriß der Sache möglich, und die beiden gegebenen Briefe müssen als charakteristische Beispiele der Form der Correspondenz genügen. Der Eindruck des ganzen Schriftenwechsels ist ein peinlicher und, so sehr das gute Recht auf Weber's Seite ist, kein durchaus nur vortheilhafter für ihn. Die Wärme des Wunsches, »Euryanthe« in Berlin erscheinen zu sehen, läßt ihn nicht mit der gewöhnlichen Klarheit blicken, ohne Leidenschaftlichkeit urtheilen und sich äußern. Unruhe, Hast, eine Reihe von Uebereilungen kennzeichnen die Schritte seiner ganzen Partei, deren diplomatische Schwächen sich im Graf Brühl verkörpern. Fein im Ausdruck, nie das Gleichgewicht verlierend, schmerzlich ironisch durch Lob verletzend, durch Schonung kränkend, schlau und hinterlistig mit niedern Motiven, steht ihr Spontini gegenüber, dem allenthalben Fehler des Gemüths und Charakters, nie in der Taktik und Form, zur Last fallen. Wir versuchen den Gang der Angelegenheit kurz darzustellen.

War durch obigen ersten Brief Weber's schon der Sache der Euryanthenaufführung in Berlin ein schlechter Dienst erwiesen, so wurde dieselbe noch mehr durch einen wohlgemeinten, aber ebenfalls völlig verfehlten Coup des Grafen Brühl verdorben, der, ohne Rücksicht auf die bestehenden Verordnungen und Instruktionen, unterm 5. April, einen categorischen Befehl an die General-Direktion der Musik erließ, durch den er die baldmöglichste Inscenesetzung der »Euryanthe«, deren Partitur er zugleich dieser Behörde überschickte, anordnete.[562] Er fügte hinzu, »daß natürlich bei einem Werke Weber's von einer Prüfung durch die Commission der General-Direktion abzusehen sein werde.«

Diese Ordre goß Oel in's Feuer!

Spontini aufgebracht, sich auch von Brühl in seinen formellen Rechten gekränkt zu sehen, sandte dem Grafen die Partitur, unter Verweisung auf §. 5 und 7 seiner Instruktion, welche die Initiative beim Erwerb von Werken ganz allein in die Hände der General-Musik-Direktion legt, zurück, äußert ironisch, daß kein Mitglied der Musikbehörde gewagt haben würde, das Weber'sche Werk zu prüfen, weist auf die Anzahl der in Vorbereitung stehenden, legal erworbenen Opern, denen »Euryanthe« jedenfalls nachzusetzen sein werde, hin und verlangt, daß ihm, wenn der gesetzliche Gang der Sache geändert werden sollte, höhere Ordres vorgelegt, jedenfalls aber die Sache dem Fürsten Wittgenstein unterbreitet werden möge.

Ziemlich lahm entschuldigt Brühl sein incorrektes Vorgehen in einem Briefe an Spontini vom 22. April, in welchem er, ohne Glück, spitzfindige Unterschiede zwischen »Befehl« und »Wunsch«, »Erwerb« und »Kauf«, »Durchsicht« und »Beurtheilung« zu machen versucht und wieder, in wenig geschäftsmäßiger Weise »den Wortlaut« der Instruktion der General-Direktion ignorirt.

Die Sache wurde hierauf mündlich, im Schooße der General-Musik-Direktion, verhandelt und Spontini sah sich durch den Druck der öffentlichen Meinung, die, nach Mittheilung seiner Collegen, lebhaft nach »Euryanthe« verlangen sollte, verbunden mit dem über den Grafen Brühl davon getragenen Siege, veranlaßt, von formeller Behandlung der Sache abzugehen und den Capellmeister Seidel am 3. Mai zu beauftragen, sich sofort mit den Vorbereitungen der Inscenirung der »Euryanthe« zu beschäftigen.

Hinterlistig, wie er von Natur, und gereizt gegen die Oper Weber's, wie er es durch den Gang der Angelegenheit war, begann es ihm nachgerade zu conveniren, großen Eifer für die so bald irgend mögliche Inscenesetzung der »Euryanthe« an den Tag zu legen. Er wußte sehr wohl, daß ihn dieß im Auge des Berliner musikalischen[563] Publikums sehr heben werde, während Nichts der »Euryanthe« mehr schaden konnte, als wenn sie, kurz über's Knie gebrochen einstudirt, einige Male gegeben und wieder liegen gelassen werde. Daß dieß aber so kommen müsse, wenn er jetzt die Aufführung betrieb, lag auf der Hand, denn der bereits gewährte Urlaub zweier Hauptpersonen in der Oper (Bader und Mad. Seidler) begann in acht Wochen, und die zweite Primadonna, Schulz, befand sich in Umständen, die ihr nicht gestatteten, länger als noch höchstens zwei Monate zu singen.

Seine übelwollenden Absichten mußten daher, es konnte nicht fehlen, von ihm erreicht werden.

Um aber dem Publikum, vor dessen Meinung der eitle Mann gewaltige Furcht hatte, seinen Eifer, zum Vortheil der »Euryanthe« zu wirken, mit einem Male kund zu geben, ergriff Spontini das sonderbare und illegale Mittel, einen Abschnitt der mündlichen Verhandlungen der General-Direktion der Musik, ohne Vorwissen seiner Collegen, in der Spenerschen und Vossischen Zeitung zu veröffentlichen und der Darstellung, durch Einmischen offenbarer Unwahrheiten, den Schein zu geben, als sei er der eifrigste Betreiber der Euryanthen-Angelegenheit gewesen und als ruhe nun alles Fernere in den Händen des Grafen Brühl. Er ließ drucken:


»Auf Ersuchen theilen wir dem Publikum hierdurch Nachstehendes mit:


Verhandlung der (durch die Königl. Dienst-Instruktion vom 26. September 1821 Allerhöchst angeordneten) General-Musik-Direktion.


Meine Herren.


Schon vor mehreren Monaten hatte ich die Ehre, Ihnen den Plan mitzutheilen, daß die Opern Euryanthe, Jessonda und mehrere andere, nach und nach auf dem Königl. Theater in Scene gesetzt werden sollten.

Durch nähere Bestimmung vom 7. des vorigen Monats (gleich nach dem Eingang der Partitur zur Euryanthe) ersuchte ich hierauf, in Folge des mir zustehenden Amtes, Herrn Capellmeister Seidel,[564] sich unmittelbar mit dieser Partitur zu beschäftigen, die demselben alsbald zugestellt ward, um künftig die Proben und Vorstellungen zu dirigiren.

Dem Regisseur Herrn Blume gab ich zugleich Instruktionen über denselben Gegenstand, und zu derselben Zeit, als wir eben die Oper Euryanthe empfangen hatten, welche ich unverzüglich dem Herrn General-Intendanten der Königlichen Schauspiele übergeben habe, da ich sie nicht der Prüfung unterwerfen wollte, weil der Name des Herrn von Weber mir als die stärkste und sicherste Bürgschaft für all das Verdienstliche seines Werkes gilt.

Die Rollenbesetzung zur Euryanthe ist übrigens, wie sie wissen, vom Herrn von Weber selbst bezeichnet worden, worüber mir Herr Capellmeister Seidel die Mittheilung von Seiten des Herrn Grafen von Brühl vor 12 Tagen übergeben hat.

Dem allen gemäß, und in Folge des 6. Artikels der Dienst-Instruktion, ersuche ich Sie nun um die Bestätigung dieser verschiedenen Umstände durch Ihre Unterschrift, damit dieselben unter die Beschlüsse der General-Musik-Direktion aufgenommen, und dem Herrn General-Intendanten der Schauspiele (aus Beweggründen, die ihm bekannt sind) mit der Bitte zugesandt werden können, höheren Orts den Plan zur Aufführung folgender Opern in der angegebenen Folge vorzulegen und Genehmigung einzuholen.

Verzeichniß und Ordnung der obenerwähnten Opern.


1) Elisabeth, von Rossini.

2) Euryanthe, von Weber.

3) Prinz Riquet, von Blume.

4) La neige, von Auber.

5) Blaubart, von Gretry.

6) Die diebische Elster, von Rossini.


Berlin,

den 5. Mai 1824.


Der General-Musik-Direktor Spontini.

Gezeichnet F. L. Seidel. G. A. Schneider.

C. Möser. C. A. Seidler.

A. Bohrer. C. Blume.«[565]


Graf Brühl und die Capellmeister und Musikdirektoren konnten nicht umhin, in folgender Gegenerklärung das Verfahren Spontini's zu desavouiren, waren aber durch ihre Stellung verhindert, das Kind beim rechten Namen zu nennen, und so blieb denn ein großer Theil des Odiums des Ganzen auf ihnen sitzen.


»Bekanntmachung.


Die am 2. d. M. in den hiesigen Zeitungen abgedruckte Verhandlung der General-Musik-Direktion der Königlichen Schauspiele, welche als eine Dienst-Angelegenheit durchaus nicht zur öffentlichen Bekanntmachung geeignet war, ist ganz ohne mein Vorwissen und ohne meine Zustimmung eingerückt worden. Als Chef des gesammten Königlichen Theaterwesens fühle ich mich verpflichtet, dies hier öffentlich zu erklären, und ist die Einsendung erwähnter Verhandlung in die Tagesblätter um desto tadelnswerther, als sich in den ersten Abschnitten derselben einige unrichtige Angaben befinden.


Berlin, den 13. May 1824.


Graf Brühl,

General-Intendant der Königl. Schauspiele.«


»Unterzeichnete erklären hiermit, daß die in Nr. III. der Zeitung eingerückte Verhandlung der General-Musik-Direktion, die besprochene Aufführung mehrerer Opern betreffend, ohne ihr Wissen öffentlich bekannt gemacht worden ist.


Berlin, den 12. May 1824.

F. L. Seidel.

J. A. Schneider.

C. Möser.

C. A. Seidler.

A. Bohrer.

Carl Blume.«


Inzwischen fuhren Spontini und Weber fort, in schlangenglatter Form sich bittre Dinge zu sagen, bei welcher interessanten Correspondenz reciprok, unter den Versicherungen des wärmsten und reinsten Interesses für die Sache des Andern, doch der mehr alte als gute[566] Grundsatz, der in der Handelswelt kaum gültiger ist wie in der Kunstwelt: »Wie du mir, so ich dir!« hervorschaut. Spontini wirst Weber Mangel an Eifer für Aufführung der »Olympia« in Dresden, dieser jenem Antipathie gegen die Vorführung der »Euryanthe« in Berlin vor. Weber, der seinen deutschen Ausdruck von Spontini mißverstanden wähnte, bediente sich bei dieser Correspondenz der französischen Sprache, die er ziemlich geläufig sprach, aber nur sehr unvollkommen schrieb, so daß ein in Dresden lebender, mit ihm befreundeter, geistvoller französischer Emigrant, von Villers, die Revision seiner Briefe vor deren Reinschrift besorgen mußte. Sein Ausdruck hat dadurch an Ursprünglichkeit verloren.

Weber erhielt sehr bald Nachricht nicht allein von den öffentlichen Schritten Spontini's in Betreff der Einstudirung der »Euryanthe«, sondern auch von dem Eifer, mit dem er die Sache jetzt in der That betrieb. Er blickte zu sein, kannte Spontini und die Berliner Verhältnisse zu genau, um nicht bei dieser überraschenden Erscheinung auf seiner Hut zu sein, und, auf einige von seinen Freunden gegebene Winke hin, durchschaute er sofort das von seinem Rivalen zum Sturze seines Werkes eingeleitete Intriguenverfahren.

Rasch durchfuhr er mit grobem, aber glücklichem Fechterhiebe, seine Finten und verlangte von Brühl die Zurücklegung der Oper bis zum Herbst, wo die Kräfte der Bühne wieder beisammen, Zeit zu guter Einstudirung und Gelegenheit zu Forsetzung der Vorstellungen sein werde. Brühl, der sich nach allen Seiten hin durch gutgemeinte Voreiligkeiten in dieser Sache unangenehm engagirt sah, fiel damit ein Stein vom Herzen, und Fürst Wittgenstein, an den deshalb Bericht zu erstatten war, konnte nicht umhin, sein Behagen über diese Wendung der Angelegenheit auszusprechen, indem er in der erlassenen Verordnung: »Weber die Partitur unbezahlt zurückzustellen«, sagt: »So kann ich darüber nur meine persönliche Zufriedenheit bezeugen, daß ich von dieser traurigen und langweiligen Angelegenheit einstweilen Nichts weiter höre.«

Er weist schließlich Brühl an, vor Anknüpfung weiterer Verhandlungen mit Weber über die Oper ihm Bericht zu erstatten, »damit[567] in der Sache nicht wieder so traurige Leidenschaftlichkeiten und Persönlichkeiten zum Vorschein kommen wie bisher.« Brühl wollte nun, um der öffentlichen Meinung, die, bei der in Berlin herrschenden Vorliebe für Weber's Musik, sehr aufmerksam auf die in so vielen Kreisen lebhaft besprochene Angelegenheit geworden war und sich mit den wunderlichsten Gerüchten trug, gerecht zu werden, eine Erklärung publiziren, die den Verlauf der Sache klar machen sollte. Von diesem, keinesfalls weisen Schritte, hielt ihn einer jener sehr categorischen und oft in den derbsten Ausdrücken abgefaßten Befehle des Fürsten Wittgenstein (vom 23. Juni 1824) ab, deren die Akten der Brühl'schen Theaterverwaltung eine unbehagliche Menge aufzuweisen haben.

Dagegen lenkte die nachstehende, in der Abendzeitung (1824, Seite 612) erschienene, von Weber selbst verfaßte Erklärung in Betreff der Verzögerung der Aufführung der »Euryanthe« zu Berlin, die Ansichten in ein richtiges Gleis, die schon eine für Weber nachtheilige Schwankung zu machen begannen.


»Ueber die Aufführung der Oper

Euryanthe von C. M. von

Weber in Berlin.


Die Abendzeitung hat bis jetzt über diesen vielfältig besprochenen Gegenstand ein vollkommenes Stillschweigen beobachtet, ja sogar – auch dem ausdrücklichen Wunsche des Capellmeister von Weber gemäß – mehrere scharfe, gegen die General-Musikdirektion in Berlin gerichtete Mittheilungen abgelehnt. Sie ist aber nun veranlaßt, bekannt zu machen, daß der Componist sich genöthigt gefunden hat, selbst auf's Dringendste um Aufschub der Aufführung dieser Oper in Berlin zu ersuchen, welches Wunsches Erfüllung er auch der, stets das Rechte und Gute wollenden obersten Theater-Behörde zu danken hat.

Ob hinreichende Gründe vorhanden waren, seinen Wunsch zu rechtfertigen, mögen folgende wenige Thatsachen dem öffentlichen Urtheil anheim stellen.

Seit Monaten hatte der Componist nichts Bestimmtes über die Aufführung seiner Oper erfahren können, trotz der schmeichelhaftesten sich um die Sache drehenden Correspondenz, und nur auf Privatnachrichten[568] hin, und unter Voraussetzungen, deren Wahrheit sich bestätigte, stellte er obige Bitte an die General-Intendanz der königl. Schauspiele.

Mit einem übertriebenen Eifer sollte auf einmal Euryanthe in circa achtzehn Tagen einstudirt werden, welches dem Componisten bei der Schwierigkeit und dem Umfange des Werkes, trotz der gewiß regen Güte der Mitwirkenden, den Sturz desselben unausbleiblich zur Folge zu haben schien. Er beruft sich hier auf die Erfahrung des ganzen Berliner Publikums, welches an der Dauer des Einstudirens anderer großer Opern einen Maßstab zur Beurtheilung dieser Behauptung besitzt. Gesetzt aber auch, die Aufführung gelang, so konnten höchstens zwei Vorstellungen stattfinden, denen eine Monate dauernde Unterbrechung folgen mußte, da den 15. Juli der Urlaub der Mad. Seidler beginnt, später Mad. Schulz außer Stand ist zu singen u.s.w.

Nicht ganz unvermerkt dürfte es auch wohl bleiben, daß, trotz der öffentlich in den Berliner Zeitungen erschienenen Verhandlung der General-Musikdirektion (deren Inhaltswahrheit hier übrigens nicht erörtert werden soll), in welcher Herr General-Musikdirektor Ritter Spontini ausdrücklich zu den übrigen geehrten Mitgliedern der Musik-Direktion sagt: ›Die Rollenbesetzung ist übrigens, wie Sie wissen, von Herrn von Weber selbst bezeichnet worden‹ – doch die Rollenbesetzung nicht nach Herrn von Weber's Willen geschah.

Es wäre eine mehr als thörichte Vermessenheit gewesen, wenn der Componist der Euryanthe unter diesen Umständen einen günstigen Erfolg hätte hoffen wollen, da er ohnehin die feste Ueberzeugung hegt, daß nur eine vollkommene und gereifte Darstellung durch ihre individuelle Vollkommenheit diesem dramatischen Versuche Theilnahme erwerben und erhalten kann.

Dresden, den 23. Juni 1824.«


Die Partitur der »Euryanthe« aber kehrte, nach Allem diesem, Ende Juni aus Berlin in Weber's Portefeuille zurück.

Von allen Gemüthsbewegungen wirkte, wie bei den meisten edleren Naturen, Aerger am verderblichsten auf Weber's Physis zurück, und die Krankheitssymptome, die seit der Rückkehr von Wien die Freunde[569] erschreckten, nahmen daher mit jeder Phase, in welche die Verhandlungen in Berlin traten, einen immer bedrohlicheren Charakter an. Sein Athem wurde immer kürzer, der Husten anhaltender, der Auswurf dabei stärker, ermattende Nachtschweiße stellten sich ein, er wurde magerer als er bereits war. Altgewohnte Spaziergänge wurden ihm beschwerlich und die Ankunft eines Briefs erregte ihn so im Innersten, daß das Blatt in seiner Hand zitterte. Caroline pflegte daher, wenn die Post kam, gleich mit Limonade und Seidlitz-Pulver bei der Hand zu sein.

Bei all' dem war an künstlerische Produktion natürlich bei Weber nicht zu denken; wir finden ihn, außer mit seinem gewöhnlichen Dienste, vom April bis Ende Juli mit Nichts beschäftigt, als mit Aufführung seiner Oper, der Einstudirung eines, seinem Urtheile nach, ausgezeichneten Stabat Mater aus der Feder der Prinzessin Amalie, das am 4. April in ihren Gemächern zu Gehör kam, und mit Naumann's schönem Oratorium: »I Pellegrini«, das er am Ostersonnabende in der katholischen Hofkirche aufführte.

Quelle:
Weber, Max Maria von: Carl Maria von Weber. Ein Lebensbild. Band 2, Leipzig: Ernst Keil, 1866, S. 555-570.
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