164. [an den Vater, Wien, zwischen 18. – 24. März 1781]

[47] Copie du Billet autographe de sa Mayte l'Empereur au Pr de Kaunitz Rittberg dans une boëtte de tous les portraits de la famille Imperiale du 14 mars 1781.

Mon cher Prince, Je n'ai pas pû resister à l'envie de vous envoier cette tabatiere, que le viens de recevoir de Bruxelle, et qui avait etc donnè par feue sa Majestè au Pr: Charle; quelque vilaine incommode qu'elle soit; il m'à parû qu'elle etait faite uniquement pour sejourner sur votre table, et pour sous rapeller par fois les Phisionomies de Personnes, qui toutes ensemble et chacune en particulier vous doivent beaucoup de reconnaißance pour les services eßentiels, que vous leurs avés rendû; Je n'en fais qu'une partie, mais le ne crains point d'etre leur interprete, aßure qu'ils pensent tous come moi à ce sujet. à Dieu; pardonnés cette folie à l'amitiè raisonnè que vous me connaißés inviolablement par vous.

Joseph.


Reponse du Pr: Kaunitz Rittberg.

Par les Expreßions du Billet authographe dont V.M. Imperiale a eu la Bontè d'accompagner la Boëtte, qu'elle à daignè m'envoiès, et qui contient le precieux receuïl des Portraits de toute la famille Imperiale: Elle vient de recompenser de la façon du monde qui pourrait être la plus agreable à mon coeur, les services que J'eu pû avoir le Bonheur de rendra à son Auguste Maison depuis Quarante ans il ne me reste à desires que de les voir honnorer des sentimens que V: M: veut bien leur accorder, et il ne manqua plus rien moienant cela à mon entiere satisfaction, qui est d'autant plus vive que les traits de [47] ce genre ne peuvent manquer de transmettre les Noms de votre Maj à la posterité dans le sens de ceux de trajan, de Marc aurel, et de Henri quatre, dons Jus qu' à nos Jours ont beni la memoire et prononce encore les Noms avec autant de Veneration, que d'Attendrißement, Je ne puis en temoignes ma reconnaißance à V: M: Imperiale qu'en continuant et en redoublant même s'il est poßible de zele pour son service, et d'attachement pour sa Personne, I y prend bien plus d'interret, qui' à moi même, et comme je crois, qu'il ne se trouverà peut être Jamais l'occasion plus propre à donner de V: M: Jmle l'opinion, que Je desire que toute la terra puiße prendre d'elle, que ne c'est le contenn de son gracieux Billet, que Je ne saurais lui cacher, que Je desirais fort, qu'elle trouva bon, qu'il ne reste pas ignore: Je ne ferai cependant rien à cet égard, avant d'en avois obtenû la permißion, si ce n'est un fide-commis dans ma famille de la Boette ainsi que de ce respectable Billet. Je suplie V: M: Jmle de vouloir bien accueillir en attendant avec Bonté et aßurance respecteuse de ma vive reconnaißance et de mon attachement sans Bornes pour sa Personnes, qui ne finera qu'avec moi

Kaunitz:


Ich glaubte, weil ich eben (bey M. dme La motte) die gelegenheit hatte, diese 2 schöne billets abzuschreiben, es thun zu müssen. – Madelle La motte ist nicht mehr bey der gräfin Schönborn – 1

sie hat uns geschrieben, und zwar auf alle Punkte wegen gr: Rosenberg und Baron kleinmäyr geantwortet – sie schwört es; – läst sich nebst ihrer Mama ihnen beyden 1000 mahl Empfehlen, wie auch h. v:vogter (der in Mayland war) – wird aber bald mit der Erzherzogin Marie anne nach klagnführt vereisen.Adieu – ich küsse ihn 1000 mhl die hände, und meine schwester umarme ich von herzen u bin2

Fußnoten

1 S. den Brief vom 26. September 1777.


2 Unterschrift nebst Datum ist vom Original abgeschnitten.

Quelle:
Die Briefe W. A. Mozarts und seiner Familie. 5 Bände, Band 2. München/ Leipzig 1914, S. 47-48.
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