V. Drei Briefe Beethovens an Thomson.

(Zu S. 131 und 175.)


1. (Eigenhändig.)

Vienne le 21me Fevrier

1818.


Monsieur Thomson

Mon très cher ami!


Mon copiste est malade, et voila la raison pourquoi je vous envoie mes manuscripts, il me falloit prendre quelque Ducats de plus qu'ordinaire, parce qu'il étoit necessaire de copier moi même, et je perdûs quelque Tems et sans cela la somme ordinaire n'est pas d'un si grande importance en consideration qu'il y a des chansons, qui ne réussent pas sans quelque peine, quoiqu'on ce n'entend pas en jouant et aussi en voyant par exemple comme No 2, on trouve très vite des harmonies pour harmoniser des telles chansons, mais la simplicité, le caractère la nature du chant, pour y reussir, ce n'est pas toujours si facile comme vous peut être croyes de moi, on trouve un Nombre infinie des Harmonies, mais seulement une est conforme au genre et au caractère de la Melodie, et vous pouves toujours encore donner une douzaine ducats de plus, et pourtant cela ne sera pas vraiment payé, et si vous m'honores avec des autres chansons, il me serait plus agreable, si vous m'envoyes un grande Nombre, puisqu'il s'en vaut plus de peine, d'y se donner. – il me falloit payer pour votre lettre du 23 juin 1817 dix florins à la poste, j'ai à present si reglé, que les Fries m'envoient toujours les lettres de vous, car il y en eut eu quelque fois des confusions, parceque les Fries donnèrent les lettres à un tel et à un autre ainsi s'arrivât, que je reçûs vos lettres quelque fois deux trois mois plus tard, que vous l'avez ecrites, mais comme la chose est à present organisé, je tiens tous vos lettres sur le champ de Messieurs le Fries, que je trouve toujours bien complaisant – il n'éstoit pas possible de vous donner une reponse a votre lettre de 25 juin, j'étois trop occupé et encore malade, et il est difficile de vous servir dans cet affaire, croyes moi, que je traite toujours en ami avec vous, mais contre les circonstances je ne sais agir, je vous fais un autre proposition je suis prêt de vous composer 12 overtures [571] pour un honoraire de 140 Ducats en eapece je suis prêt de vous composer 12 Thêmes avec variations pour 100 Ducats en eapece, mais si vous voules faire composer 12 overtures et 12 Thêmes avec variations ensemble ou à même temps je suis en état de ne prendre plus pour les 12 overtures et les 12 Thêmes varies, que 224 ducats, dans de telles petites choses on n'est pas en état de gagnerquelque chose autrement, qu'il soit un assez grande nombre, que alors procure un somme considerable, voila comme je parle franchement comme un ami à un autre, je vous assure, que je opprime bien souvent mon honneur seulement pour vous servir aussi a bon prix, qu'il m'est possible.. Vous m'aves parlé d'un Ode des paroles Angloises sur la pouvoir de la Musique sur les passions avec une traduction litterale en Allemand je l'acceptrai avec le plus grand plaisir, et aussi je tache rai de la mettre en musique le plutôt, je vous prie bien de m'envoyer cette poême, mais pas par la poste qu'il soit a Messieurs le Fries et Comp., car autre cela il me coutoit trop, nous devons ici payer bien moins cher toutce, qu'en Angleterre, il y a encore chez moi des poemes Angleterre dont quelques sont fort belles, et j'aimerais de les mettre en musique. – Encore j'y joint a mes propositions a l'Egard des Variations et overtures, que je vous enverrai d'en mon Manuscript; et la copiature vous ne coute rien. – Dernièrement j'ai publié un noveau Sinfonie en partition grave et aussi pour grande orchester – Un fois quand me temps me ne presse pas comme aujourd'hui, je vous ecrirai plus de ma Musique gravée – je crois que vous m'aves un fois ecrit d'un autre volume, que vous aves publiée de mes Chansons, je vous en prie de me l'envoyer par occasion, aussi je voue remarque, que vous faites attention d'y eviter la monotonie c'est à dire que vous mêles les serieux les tristes entre les gais etc. en changeant les modes les Mesures ausitôt deux dur un moll un dur un moll un dur etc – aussitôt la Mesure


5. Drei Briefe Beethovens an Thomson

Portes vous bien et me donnes le plaisir d'une Reponse, parceque je sens toujours quelque plaisir d'entendre de vous des Nouvelles. –


Avec Estime et vraie amitié votre

Beethoven.


2.


»A Monsieur George Thomson a Edinbourg (en Ecosse)«


»Vienne le 11-ième

du mois de Mars

1818.


Monsieur Thompson

mon cher ami!


C'est déjà du 12 Novembre 1814, que vous aves accordé de votre propre Main pour chaque Air Ecossais quatre ducats en espèce, [572] mais helas bien occupé, lorsque j'ai vous envoyés dernier fois les trois airs, et parcequ'un peu en confusion, j'ai vous mis seulement pour chaque air trois Ducats en Espèce, eh bien, j'ai encore quatre ducats en espèce de vous recevoir et que je vous prie de les m'assigner chez Fries

Dans la même lettre du 12 Novembre 1814 vous m'avez offert pour une ouverture Dix huit Ducats, quant à moi je ne me souviens tout à fait, de vous aver ecrit de cette object, mais j'espere que vous trouves mes derniers offrandes justes et amicales, soyes persuades que je fais toujours mon possible pour vous prouver mon Attachement à votre personne – je passai, il y a quelques jours, quelques tems, pour liser votre lettres à moi et je trouvai encore les poêmes anglaise, que vous m'avez envoyés un fois, j'ai presentai les poêmes à un ami de moi qui connoit parfaitement l'angue [sic] anglaise, et qui est un de nos Traducteurs le plus grandes, il a traduit les meilleurs poesies des Auteurs anglais en Allemande, il trouvât quelques des poesies, qui sont fort belles, et m'encourageat de les mettre en Musique, j'espère, que vous trouverez mes offerts si juste ainsi qu'il est possible, quand je vous demande pour dix chansons anglaises 54 ducats en espèce, à present comme j'ouis [je suis] d'une santé rejouissante, je vous montrerai avec grand plaisir mon zèle de vous servir et de vous livrer toujours le plus belle de mon Art –

Quant à moi, je vous pris [sic], de prendre de l'Egard, que vous faites l'occasion avec votre commissions ainsi qu'elles me produisent quelque fois des rondes sommes, parce qu'on gagne seulement avec des Bagatelles, quand il y a un assés quantité. – j'espère d'avoir bientôt de vous Nouvelles et que vous aimés, de vous souvenir quelque fois de votre ami bien vous attaché


Louis van Beethoven.«1


[573] 3.


»To Mr George Thomson in Edinburgh


Vienne le 25me Maj

1819


Mon cher Ami!


Vous ecrivés toujours facile très facile – je m'accommode tout mon possible, mais – mais – mais – l'ho norare pourroit pourtant être plus difficile, on plustôt pesante!!!!! Votre Ami Monsieur Smith m'a fait grand plaisir a cause de sa visite chez moi – en Hâte, je vous assure, que je serais toujours avec plaisir a votres services – comme j'ai à present votre Adresse par Mr. Smith, je serai bientôt en Etat de vous écrire plus ample – l'honorare pour un Thême avec variations j'ai fixé, dans ma derniere lettre à vous par Messieurs le Friess, a moien dix ducats en or, C'est, je vous jure malgre cela seulement par complaisance pour vous, puisque je n'ais pas besoin, de me mêler avec de telles petites choses, mais il faut toujours pourtant perdre du temps avec de telles bagatelles, et l'honneur ne permit pas, de dire à quelqu'un, ce qu'on en gagne, – je vous souhaite toujours le bon gout pour la vrai Musique et si vous cries facile – je crierai difficile pour facile!!!!


Votre ami

Beethoven


Thomson hatte auf die Rückseite geschrieben:


»25 May 1819. Beethoven. Some pleasantry on my repented requests to make his Symphs e accompgnts to our national Airs Easy – sent by Mr. John Smith of Glasq –«


Der Brief ist, nach Thayers Beischrift, mit Ausnahme der Adresse, gleichfalls von Beethovens Hand.

Fußnoten

1 Der Brief ist (nach Thayer) ganz von Beethovens Hand und enthält mehrere Korrekturen. – Dazu bemerkt Thomson auf einem besonderen Blatte: »2März 1818. Beethoven. Vienna. Stating that by mistake he had got but 9 instead of 12 Ducats for the Symphonies and Accompagts to the last 3 Scots airs – reiterating – his zeal to employ his best efforts in composition for me – and proposing to compose six Canzonets to English verses long ago sent him, for 54 Ducats.« Wer von dem Genusse der Schottischen Lieder in der so tief und wahr empfundenen und so meisterhaft ausgeführten Beethovenschen Bearbeitung kommt, wird peinlich berührt sein von der Art, wie die Gesänge dieser Art hier zu einem Handelsartikel gemacht werden. Der Meister, dessen traurige Lebensverhältnisse diese Sorge für sein Einkommen nötig machte, hat uns entschädigt durch die großen Werke, welche dieser Zeit entstammen.

Quelle:
Thayer, Alexander Wheelock: Ludwig van Beethovens Leben. Band 4, Leipzig: Breitkopf & Härtel, 1907..
Lizenz:
Kategorien:

Buchempfehlung

Jean Paul

Des Luftschiffers Giannozzo Seebuch

Des Luftschiffers Giannozzo Seebuch

Als »Komischer Anhang« 1801 seinem Roman »Titan« beigegeben, beschreibt Jean Paul die vierzehn Fahrten seines Luftschiffers Giannozzos, die er mit folgenden Worten einleitet: »Trefft ihr einen Schwarzkopf in grünem Mantel einmal auf der Erde, und zwar so, daß er den Hals gebrochen: so tragt ihn in eure Kirchenbücher unter dem Namen Giannozzo ein; und gebt dieses Luft-Schiffs-Journal von ihm unter dem Titel ›Almanach für Matrosen, wie sie sein sollten‹ heraus.«

72 Seiten, 4.80 Euro

Im Buch blättern
Ansehen bei Amazon

Buchempfehlung

Romantische Geschichten. Elf Erzählungen

Romantische Geschichten. Elf Erzählungen

Romantik! Das ist auch – aber eben nicht nur – eine Epoche. Wenn wir heute etwas romantisch finden oder nennen, schwingt darin die Sehnsucht und die Leidenschaft der jungen Autoren, die seit dem Ausklang des 18. Jahrhundert ihre Gefühlswelt gegen die von der Aufklärung geforderte Vernunft verteidigt haben. So sind vor 200 Jahren wundervolle Erzählungen entstanden. Sie handeln von der Suche nach einer verlorengegangenen Welt des Wunderbaren, sind melancholisch oder mythisch oder märchenhaft, jedenfalls aber romantisch - damals wie heute. Michael Holzinger hat für diese preiswerte Leseausgabe elf der schönsten romantischen Erzählungen ausgewählt.

442 Seiten, 16.80 Euro

Ansehen bei Amazon